À ce qui nous sourit.
Publié le 03 août 2025
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Parfois il nous arrive de rêver de nous perdre
Dans un ailleurs bleuté loin d’un monde trop terne.
Très loin de la réalité qui frappe à la poterne
Pour mieux nous retrouver où l’on se désintègre.
Partir pour n’être plus soumis à ces pressions
Qui s’exercent sur nous bien plus que de raison,
Et nous font tout autour comme une carapace
Lors qu’en dedans, de nous, on perdra toute trace.
Échapper à l’époque, échapper à ces temps
Qui nous font regretter tous nos jeunes printemps.
Aller chercher au fond cette voix de l’enfant
Qui riait sans souci et de toutes ses dents.
Briser toutes ces chaînes qui nous font prisonnier
Ces codes, ces contraintes, ce à quoi l’on se plie.
Laisser parler celui qui en nous, tant supplie
De ne pas le laisser tout recroquevillé.
Donner enfin de l’air aux espoirs de jadis
À tous ces rêves fous qu’au début l’on nourrit.
Se dire qu’après tout on ne jouit d’une vie
Que si on lâche la bride à ce qui nous sourit.
Dans un ailleurs bleuté loin d’un monde trop terne.
Très loin de la réalité qui frappe à la poterne
Pour mieux nous retrouver où l’on se désintègre.
Partir pour n’être plus soumis à ces pressions
Qui s’exercent sur nous bien plus que de raison,
Et nous font tout autour comme une carapace
Lors qu’en dedans, de nous, on perdra toute trace.
Échapper à l’époque, échapper à ces temps
Qui nous font regretter tous nos jeunes printemps.
Aller chercher au fond cette voix de l’enfant
Qui riait sans souci et de toutes ses dents.
Briser toutes ces chaînes qui nous font prisonnier
Ces codes, ces contraintes, ce à quoi l’on se plie.
Laisser parler celui qui en nous, tant supplie
De ne pas le laisser tout recroquevillé.
Donner enfin de l’air aux espoirs de jadis
À tous ces rêves fous qu’au début l’on nourrit.
Se dire qu’après tout on ne jouit d’une vie
Que si on lâche la bride à ce qui nous sourit.

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