À chaque fois
Publié le 03 août 2025
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Je me dis chaque fois que j’entrouvre les yeux
Tous les matins, je crois, ce monde est merveilleux
En ouvrant mes volets, devant ciel et montagne
Une énergie m’emplit et une joie me gagne.
Cette vague d’espoir, de confiance et bien être
Ne dure que le temps de fermer la fenêtre.
Car très vite m’assaillent les nouvelles du monde
Où violences et bêtises sont des bêtes fécondes.
Alors je ne sais plus que va dire ma plume
Prise comme en étau, écrasée sous l’enclume.
Va-t-elle s’envoler vers un monde enchanté
Ou pleurer partout là où nous avons fauté ?
Je suis le grain de sable d’une dune oubliée
Dans un désert, qui croît un peu plus chaque année.
Je suis la goutte d’eau d’une mer protégée
Qui sait que très bientôt elle sera polluée.
Je suis l’arbre au sein d’une vaste forêt
Qui sent le feu qui gagne et qui va l’enflammer
Je suis cristal de glace perdu sur la banquise
Qui sent que son plancher chaque jour s’amenuise.
J’étais brise d’été, devenue vent du Nord
Je suis côte noyée, je ne suis plus un port
J’étais une muraille, je suis un tas de pierres
J’étais terre fertile, je ne suis que poussière.
J’étais conte de fées, suis histoire d’horreur
Je vivais dans la paix, là je vis dans la peur
Je voulais des enfants, qu’est-ce qui les attend ?
Je vivais au présent, quel futur maintenant ?
Tous les matins, je crois, ce monde est merveilleux
En ouvrant mes volets, devant ciel et montagne
Une énergie m’emplit et une joie me gagne.
Cette vague d’espoir, de confiance et bien être
Ne dure que le temps de fermer la fenêtre.
Car très vite m’assaillent les nouvelles du monde
Où violences et bêtises sont des bêtes fécondes.
Alors je ne sais plus que va dire ma plume
Prise comme en étau, écrasée sous l’enclume.
Va-t-elle s’envoler vers un monde enchanté
Ou pleurer partout là où nous avons fauté ?
Je suis le grain de sable d’une dune oubliée
Dans un désert, qui croît un peu plus chaque année.
Je suis la goutte d’eau d’une mer protégée
Qui sait que très bientôt elle sera polluée.
Je suis l’arbre au sein d’une vaste forêt
Qui sent le feu qui gagne et qui va l’enflammer
Je suis cristal de glace perdu sur la banquise
Qui sent que son plancher chaque jour s’amenuise.
J’étais brise d’été, devenue vent du Nord
Je suis côte noyée, je ne suis plus un port
J’étais une muraille, je suis un tas de pierres
J’étais terre fertile, je ne suis que poussière.
J’étais conte de fées, suis histoire d’horreur
Je vivais dans la paix, là je vis dans la peur
Je voulais des enfants, qu’est-ce qui les attend ?
Je vivais au présent, quel futur maintenant ?

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