À Charles de G...
Publié le 03 août 2025
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Ce matin à nouveau au courrier une lettre
A voir qui l’a signée, je me suis senti bête
Tant je pensais qu’à l’ombre, de la croix de Lorraine
Vous gisiez désormais, très loin de nos problèmes.
Je n’aime en général, pas le ton militaire
Mais là venant de vous, je ne puis que me taire
Entendre avec respect, vos consignes tranchées
En vous imaginant, les dire bras levés.
À lire vos critiques, élogieuses en tout
Je sais bien que vous êtes, aussi homme de goût
Je m’étonne quand même de tant de complaisance
Pour nous autres zinzins, de si pauvre obédience .
Nous n’avons de la Gaule, que d’être assez gaulois
D’écrire en français, tous n’étant nés France
On aime ce pays, sans qu’il soit de naissance,
Puisse la République, rester de bon aloi.
Trop peu ont de nos jours, cette forte parole
Les idées aussi claires, qui vous donnaient ce rôle
Nous nous contenterons, puisque vous n’êtes plus
De ces propos aimables, que nous avons tous lus.
Puissiez-vous Grand Charles, où que vous vous trouviez
Inspirer nos leaders, plutôt que des zinzins
Je n’irai certes pas, jusqu’à vous supplier
C’est à nous maintenant, de trouver le chemin.
A voir qui l’a signée, je me suis senti bête
Tant je pensais qu’à l’ombre, de la croix de Lorraine
Vous gisiez désormais, très loin de nos problèmes.
Je n’aime en général, pas le ton militaire
Mais là venant de vous, je ne puis que me taire
Entendre avec respect, vos consignes tranchées
En vous imaginant, les dire bras levés.
À lire vos critiques, élogieuses en tout
Je sais bien que vous êtes, aussi homme de goût
Je m’étonne quand même de tant de complaisance
Pour nous autres zinzins, de si pauvre obédience .
Nous n’avons de la Gaule, que d’être assez gaulois
D’écrire en français, tous n’étant nés France
On aime ce pays, sans qu’il soit de naissance,
Puisse la République, rester de bon aloi.
Trop peu ont de nos jours, cette forte parole
Les idées aussi claires, qui vous donnaient ce rôle
Nous nous contenterons, puisque vous n’êtes plus
De ces propos aimables, que nous avons tous lus.
Puissiez-vous Grand Charles, où que vous vous trouviez
Inspirer nos leaders, plutôt que des zinzins
Je n’irai certes pas, jusqu’à vous supplier
C’est à nous maintenant, de trouver le chemin.

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