À hauteur dhomme.
Publié le 03 août 2025
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J’ai grouillant sous la lame de mon gros microscope
De ces animalcules autrement invisibles
Animés sans cesser par des cils vibratiles
Dont j’aperçois la vie sous mon œil de cyclope.
Dans une goutte d’eau existe tout un monde
Qu’on ne soupçonnerait dans notre quotidien
Un monde infra visible fait de tout petits riens
Pourtant à l’origine de toute vie féconde.
J’avais le nez à terre que vis-je sous mes yeux
De modestes brins d’herbe pourtant si merveilleux
De minuscules gouttes en perles de rosée
Habillaient chaque houppe d’un diadème diapré.
Se frayaient parmi eux des fourmis laborieuses
Insectes minuscules, files industrieuses
Charriant sur leur dos grâce à leurs mandibules
Des bribes, des morceaux, des miettes minuscules.
Créations merveilleuses dans leur complexité
Dimensions étrangères à nos réalités
Où s’appliquent toujours les lois de la nature
Qui n’ont connu encore de déconfiture.
J’ai à hauteur de nez un monde familier
Où se côtoient partout des spectacles divers
De très beaux paysages, des monuments altiers
Des scènes de carnage sorties droit de l’enfer.
C’est le pays des hommes de ce qu’il en ont fait
Le meilleur et le pire s’y mélangent à souhait
A ce niveau la vie se trouve en danger
L’homme n’y est hélas en tous points étranger.
Lors je lève les yeux, je me noie dans l’azur
J’épouse les nuages qui vont à l’aventure,
Je me plonge le soir dans la voûte étoilée
Elle fait place aux rêves qui nous font s’envoler.
J’y retrouve des lieux qui se montrent propices
À mettre la distance loin de nos artifices
Des endroits qui hélas ne sont guère accessibles
Où la vie ne s’avère en aucun cas possible.
Se réfugier parfois grâce à son microscope
Où s’évader un peu par voie de télescope
Ça ne résout grand chose à ce qui seul importe
Vivre à hauteur d’homme avec une âme forte.
De ces animalcules autrement invisibles
Animés sans cesser par des cils vibratiles
Dont j’aperçois la vie sous mon œil de cyclope.
Dans une goutte d’eau existe tout un monde
Qu’on ne soupçonnerait dans notre quotidien
Un monde infra visible fait de tout petits riens
Pourtant à l’origine de toute vie féconde.
J’avais le nez à terre que vis-je sous mes yeux
De modestes brins d’herbe pourtant si merveilleux
De minuscules gouttes en perles de rosée
Habillaient chaque houppe d’un diadème diapré.
Se frayaient parmi eux des fourmis laborieuses
Insectes minuscules, files industrieuses
Charriant sur leur dos grâce à leurs mandibules
Des bribes, des morceaux, des miettes minuscules.
Créations merveilleuses dans leur complexité
Dimensions étrangères à nos réalités
Où s’appliquent toujours les lois de la nature
Qui n’ont connu encore de déconfiture.
J’ai à hauteur de nez un monde familier
Où se côtoient partout des spectacles divers
De très beaux paysages, des monuments altiers
Des scènes de carnage sorties droit de l’enfer.
C’est le pays des hommes de ce qu’il en ont fait
Le meilleur et le pire s’y mélangent à souhait
A ce niveau la vie se trouve en danger
L’homme n’y est hélas en tous points étranger.
Lors je lève les yeux, je me noie dans l’azur
J’épouse les nuages qui vont à l’aventure,
Je me plonge le soir dans la voûte étoilée
Elle fait place aux rêves qui nous font s’envoler.
J’y retrouve des lieux qui se montrent propices
À mettre la distance loin de nos artifices
Des endroits qui hélas ne sont guère accessibles
Où la vie ne s’avère en aucun cas possible.
Se réfugier parfois grâce à son microscope
Où s’évader un peu par voie de télescope
Ça ne résout grand chose à ce qui seul importe
Vivre à hauteur d’homme avec une âme forte.

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