À la grille.
Publié le 03 août 2025
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Je m’accroche à la grille du vieux jardin d’éden
Je rêve que j’y marche ou que je m’y promène,
Loin de ce qui m’ennuie ou me pose problème,
Mais ne puis la franchir, car vient l’aurore blême.
Nous nous voyons ainsi tout près du paradis
Toujours insatisfait avec toujours l’envie.
Sans voir que les oranges ou les fruits du jardin
Sont aussi savoureux déjà dans notre main.
Il ne suffit pourtant d’avoir ce qu’il nous faut
Pour nous sentir aussi très bien dans notre peau
N’avoir plus à lutter, vivre l’oisiveté
On sent vite l’ennui, on veut la nouveauté.
Accumuler sans cesse, la quête est sans fin
Et jamais de nature à apaiser la faim
Mais créer, inventer, être utile aux autres
Cela donne un sens, sans être un apôtre.
Je la vois las qui grille, la terre sous mes yeux
Je la rêve tranquille, mais je suis très anxieux.
Je vois tous nos ennuis où que je m’y promène,
Je rêve d’un avenir, aussi beau qu’un poème.
Je rêve que j’y marche ou que je m’y promène,
Loin de ce qui m’ennuie ou me pose problème,
Mais ne puis la franchir, car vient l’aurore blême.
Nous nous voyons ainsi tout près du paradis
Toujours insatisfait avec toujours l’envie.
Sans voir que les oranges ou les fruits du jardin
Sont aussi savoureux déjà dans notre main.
Il ne suffit pourtant d’avoir ce qu’il nous faut
Pour nous sentir aussi très bien dans notre peau
N’avoir plus à lutter, vivre l’oisiveté
On sent vite l’ennui, on veut la nouveauté.
Accumuler sans cesse, la quête est sans fin
Et jamais de nature à apaiser la faim
Mais créer, inventer, être utile aux autres
Cela donne un sens, sans être un apôtre.
Je la vois las qui grille, la terre sous mes yeux
Je la rêve tranquille, mais je suis très anxieux.
Je vois tous nos ennuis où que je m’y promène,
Je rêve d’un avenir, aussi beau qu’un poème.

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