À la manière de B.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
4 lecture
(0)
Sans nom
C’était un bonhomme là n’est la question
Qui vivait peinard et sans prétention
Quand vint la police pour lui dire non
Vous n’avez le droit de vivre sans nom.
Vous devez avoir une identité
Qui par des papiers soit certifiée
Sans cela c’est sûr vous n’êtes personne
Et la République ça la met en rogne.
Car voilà sans nom, quand elle vous sonne
Quand c’est votre vie qu’elle veut qu’on lui donne,
Elle n’aime pas qu’on ne lui réponde
Que serait sans ça voyez-vous le monde ?
Alors le bonhomme sourit aussitôt
Ne comprenant pas de ça un traitre mot
Je ne fais pourtant de mal à personne
Pardonnez moi donc si je vous abandonne.
À ces mots la police fronce les sourcils
Dit ok mon bonhomme puisque c’est ainsi
Voilà des menottes direction la prison
Peut-être entendrez-vous enfin parler raison.
Le bonhomme cria mon nom c’est liberté
Et je vous interdis de venir piétiner
Comme ça sans vergogne mon petit potager
Je ne suis pour le monde pas vraiment un danger.
Devant ça la police qui comme on sait a peur
Tire sur le bonhomme et aussitôt il meurt.
On l’enterra bientôt en tombe anonyme
Comme le sont souvent hélas bien des victimes.
C’était un bonhomme là n’est la question
Qui vivait peinard et sans prétention
Quand vint la police pour lui dire non
Vous n’avez le droit de vivre sans nom.
Vous devez avoir une identité
Qui par des papiers soit certifiée
Sans cela c’est sûr vous n’êtes personne
Et la République ça la met en rogne.
Car voilà sans nom, quand elle vous sonne
Quand c’est votre vie qu’elle veut qu’on lui donne,
Elle n’aime pas qu’on ne lui réponde
Que serait sans ça voyez-vous le monde ?
Alors le bonhomme sourit aussitôt
Ne comprenant pas de ça un traitre mot
Je ne fais pourtant de mal à personne
Pardonnez moi donc si je vous abandonne.
À ces mots la police fronce les sourcils
Dit ok mon bonhomme puisque c’est ainsi
Voilà des menottes direction la prison
Peut-être entendrez-vous enfin parler raison.
Le bonhomme cria mon nom c’est liberté
Et je vous interdis de venir piétiner
Comme ça sans vergogne mon petit potager
Je ne suis pour le monde pas vraiment un danger.
Devant ça la police qui comme on sait a peur
Tire sur le bonhomme et aussitôt il meurt.
On l’enterra bientôt en tombe anonyme
Comme le sont souvent hélas bien des victimes.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.