À la source.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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Les conflits et les guerres sont bien passés par là 
De même les saisons où fleurit le lila 
Des hommes ont vécu et des gens y sont morts
Et ont tous éprouvé des joies et des remords

Mais le ruisseau coulait apportant son eau fraiche
Mais la source s’offrait, sans connaître de trêve.

La forêt reculait sous l’emprise des champs
Les maisons remplaçaient quelques vieux mas d’antan
Les routes goudronnées effaçaient les chemins
Aux usines les hommes fournissaient leurs deux mains

Mais le ruisseau coulait apportant son eau fraîche
Mais la source s’offrait sans connaître de trêve 

Puis un jour tous les champs se trouvèrent en jachère 
Les maisons désertées, les usines, misère 
Un pays presque mort et vide d’habitants
Que s’était-il passé pour qu’il souffre autant ?

Le ruisseau lentement s’est tari à jamais
La source de naguère ne pointait plus son nez.
Pierre Jean Boutet - Logo
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