À labri ?
Publié le 03 août 2025
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De chauds rayons m’inondent et caressent ma peau
Le ciel est si profond d’un bleu azuréen
Où est passé l’hiver, où donc fait-il repos ?
Je n’ai appris cela quand j’étais lycéen.
Partout des gens s’agitent et usent de grands mots
Plutôt par intérêt qu’au nom des idéaux.
Rien ne paraît changer dans la vie des humains
Qui font tout comme si rien ne changeait demain.
Tu cries, tu gesticules, tu t’insurges, tu pleures
Tu prouves qu’il se peut d’ici peu que tout meure
Tu montes des manifs, tu défiles en nombre
Continue de planer sur l’avenir une ombre.
Pourtant tu te sens bien, même tu te prélasses
Comment donc résister, qui le fait à ta place ?
Quand bien même tu sais le poids de la menace
Malgré cette angoisse devant le temps qui passe.
Quand bientôt tous crieront, hurleront leur détresse
Face aux catastrophes qui s’abattent sans cesse
Il sera bien trop tard pour avoir des regrets
Pour corriger le tir et cesser nos méfaits.
Tu te crois épargné dans ton coin à l’abri
Tu vois tout ça de loin, ça semble loin d’ici
Au beau temps d’aujourd’hui tu dis même merci
Tu as du mal à croire que c’est bientôt fini.
Le ciel est si profond d’un bleu azuréen
Où est passé l’hiver, où donc fait-il repos ?
Je n’ai appris cela quand j’étais lycéen.
Partout des gens s’agitent et usent de grands mots
Plutôt par intérêt qu’au nom des idéaux.
Rien ne paraît changer dans la vie des humains
Qui font tout comme si rien ne changeait demain.
Tu cries, tu gesticules, tu t’insurges, tu pleures
Tu prouves qu’il se peut d’ici peu que tout meure
Tu montes des manifs, tu défiles en nombre
Continue de planer sur l’avenir une ombre.
Pourtant tu te sens bien, même tu te prélasses
Comment donc résister, qui le fait à ta place ?
Quand bien même tu sais le poids de la menace
Malgré cette angoisse devant le temps qui passe.
Quand bientôt tous crieront, hurleront leur détresse
Face aux catastrophes qui s’abattent sans cesse
Il sera bien trop tard pour avoir des regrets
Pour corriger le tir et cesser nos méfaits.
Tu te crois épargné dans ton coin à l’abri
Tu vois tout ça de loin, ça semble loin d’ici
Au beau temps d’aujourd’hui tu dis même merci
Tu as du mal à croire que c’est bientôt fini.

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