A lécart.
Publié le 03 août 2025
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Que j’envie ceux qui savent ignorer les vacarmes
Et le bruit dans le monde que font partout les armes
Qui savent oh combien est précieux chaque instant
Où l’on est épargné des ravages du temps.
Tous ceux qui ont compris que vaine était la lutte
Depuis l’aube des temps contre toutes les brutes,
Puisqu’il fallait sans cesse repartir au combat
Que la trêve était courte, pour chaque cœur qui bat.
Qu’il leur fallait saisir la moindre des parcelles
Où la beauté encore jouait en balancelle
Combien était urgent de goûter sans tarder
Le nectar d’une pêche avant qu’elle soit gâtée.
Le bonheur appartient à ces glaneurs de temps,
Tandis que les tambours de tous les va-t-en guerre
Ne sonnent que des charges de haine et de sang,
Et foulent à leurs pieds des fleurs sur un parterre.
J’ai connu cette fougue dans mes jeunes années
Tout rempli de vouloir et de naïveté,
Quand je pensais encore que pouvait se changer
Un monde qui toujours dans l’erreur se vautrait.
J’observe maintenant toutes ces turbulences
Cet énorme gâchis de vies et d’existences,
En mesurant combien grande est ma chance
De vivre à l’écart, dans un p’tit coin de France.
Et le bruit dans le monde que font partout les armes
Qui savent oh combien est précieux chaque instant
Où l’on est épargné des ravages du temps.
Tous ceux qui ont compris que vaine était la lutte
Depuis l’aube des temps contre toutes les brutes,
Puisqu’il fallait sans cesse repartir au combat
Que la trêve était courte, pour chaque cœur qui bat.
Qu’il leur fallait saisir la moindre des parcelles
Où la beauté encore jouait en balancelle
Combien était urgent de goûter sans tarder
Le nectar d’une pêche avant qu’elle soit gâtée.
Le bonheur appartient à ces glaneurs de temps,
Tandis que les tambours de tous les va-t-en guerre
Ne sonnent que des charges de haine et de sang,
Et foulent à leurs pieds des fleurs sur un parterre.
J’ai connu cette fougue dans mes jeunes années
Tout rempli de vouloir et de naïveté,
Quand je pensais encore que pouvait se changer
Un monde qui toujours dans l’erreur se vautrait.
J’observe maintenant toutes ces turbulences
Cet énorme gâchis de vies et d’existences,
En mesurant combien grande est ma chance
De vivre à l’écart, dans un p’tit coin de France.

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