À lombre des grands pins.
Publié le 03 août 2025
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Sous la cime des pins aux branches protectrices
Je jouissais en été d’une ombre bienfaitrice
Ils se tenaient autour de la grande maison
Comme des sentinelles postées en garnison.
Le jardin en ce temps plein d’aiguilles et graviers
Hébergeait des rocailles où poussaient des cactus,
Tout comme des broussailles où je trouvais en sus
Des épeires diadèmes dont les toiles brillaient.
J’y cueillais en avril des asperges sauvages
Je grimpais dans les arbres plus agile qu’un singe
Je cherchais dans les ruines sous quelques vieilles pierres
Des ces pièces trouées de la dernière guerre.
Je montais au moulin, sur son toit en terrasse
Pour distinguer au loin un peu de la Provence
À cet âge voilà je ne tenais en place
Ma jeune vie était une sorte de danse.
Je lisais cependant et des heures durant,
Allongé sur le lit, ou assis dans un coin,
Des livres qui m’ouvraient des mondes différents.
De peur de l’avenir je n’en éprouvais point.
J’étais comme une éponge prêt à tout absorber
J’avais de l’appétit pour ce que j’apprenais.
Je vivais chaque instant comme un moment plein
Je n’avais nul souci pour aucun lendemain.
J’avais autour de moi chaque jour des copains
Des frères et des sœurs, je ne manquais de rien.
À tous ceux qui m’aimaient je faisais des câlins,
J’aimais les bisous chauds comme les tendres mains.
Étant bien à l’école, j’y gagnais des bons points
Je vivais l’aventure au milieu des grands pins
Je la vivais aussi dans de nombreux bouquins.
Cet enfant ne savait l’ombre du signe moins.
Je jouissais en été d’une ombre bienfaitrice
Ils se tenaient autour de la grande maison
Comme des sentinelles postées en garnison.
Le jardin en ce temps plein d’aiguilles et graviers
Hébergeait des rocailles où poussaient des cactus,
Tout comme des broussailles où je trouvais en sus
Des épeires diadèmes dont les toiles brillaient.
J’y cueillais en avril des asperges sauvages
Je grimpais dans les arbres plus agile qu’un singe
Je cherchais dans les ruines sous quelques vieilles pierres
Des ces pièces trouées de la dernière guerre.
Je montais au moulin, sur son toit en terrasse
Pour distinguer au loin un peu de la Provence
À cet âge voilà je ne tenais en place
Ma jeune vie était une sorte de danse.
Je lisais cependant et des heures durant,
Allongé sur le lit, ou assis dans un coin,
Des livres qui m’ouvraient des mondes différents.
De peur de l’avenir je n’en éprouvais point.
J’étais comme une éponge prêt à tout absorber
J’avais de l’appétit pour ce que j’apprenais.
Je vivais chaque instant comme un moment plein
Je n’avais nul souci pour aucun lendemain.
J’avais autour de moi chaque jour des copains
Des frères et des sœurs, je ne manquais de rien.
À tous ceux qui m’aimaient je faisais des câlins,
J’aimais les bisous chauds comme les tendres mains.
Étant bien à l’école, j’y gagnais des bons points
Je vivais l’aventure au milieu des grands pins
Je la vivais aussi dans de nombreux bouquins.
Cet enfant ne savait l’ombre du signe moins.

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