À me rendre dingo.
Publié le 03 août 2025
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La douleur éclatait à me rendre dingo
Je n’avais plus la force de me rendre au frigo
La bouche envahie par de l’impetigo
Les lèvres barbouillées par du bleu indigo.
Je n’étais qu’un jeunot gourmand de toute orange
Que cette maladie empêchait que je mange
Je souffrais d’un ictère qui donnait à ma peau
La laide couleur jaune qu’on prête aux salauds.
Avec ça des plaies à la couleur trop rouge
Qui n’étaient que souffrance aussitôt que je bouge
Pour tenter de guérir on m’avait mis au vert
Offerts par un parent, le gîte et le couvert.
La bas sous le ciel bleu du pays provençal
Le mal cicatrisa en violets hématomes
Je pus très lentement redevenir un homme
Récupérer enfin un état dit normal.
Mais je me souviendrai et pour longtemps encore
De ces journées pénibles, de ce mal, de ce fiel
Que la vie nous réserve quand elle vire au noir
Et que d’un arc en ciel, on a perdu l’espoir.
Je n’avais plus la force de me rendre au frigo
La bouche envahie par de l’impetigo
Les lèvres barbouillées par du bleu indigo.
Je n’étais qu’un jeunot gourmand de toute orange
Que cette maladie empêchait que je mange
Je souffrais d’un ictère qui donnait à ma peau
La laide couleur jaune qu’on prête aux salauds.
Avec ça des plaies à la couleur trop rouge
Qui n’étaient que souffrance aussitôt que je bouge
Pour tenter de guérir on m’avait mis au vert
Offerts par un parent, le gîte et le couvert.
La bas sous le ciel bleu du pays provençal
Le mal cicatrisa en violets hématomes
Je pus très lentement redevenir un homme
Récupérer enfin un état dit normal.
Mais je me souviendrai et pour longtemps encore
De ces journées pénibles, de ce mal, de ce fiel
Que la vie nous réserve quand elle vire au noir
Et que d’un arc en ciel, on a perdu l’espoir.
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