À pleines brassées.
Publié le 03 août 2025
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J’ai choisi les mots bleus dans le coffre des rêves
Où souffle le zéphyr d’une âme qui s’élève
Arrachée aux sillons d’une glaise épaisse
Libérée des haillons qu’à terre elle laisse.
Des mots légers et clairs qui n’ont d’autre écho
Que le vrai, que le juste, bien sûr aussi le beau
Qui nous portent plus haut que notre petitesse
Qui hébergent en eux la force des caresses.
C’est à pleines brassées que je veux les répandre
Qu’ils habillent les hommes bien mieux que des drapeaux
Qu’ils soient de beaux costumes sur tous les oripeaux
Qu’ils pansent les blessures où ils viennent s’étendre.
Le coffre en est plein, il suffit d’y puiser
Plutôt que par la haine, aller tout mépriser
Les mots c’est bien certain, sont tous à notre image
Paroles de vauriens, ou paroles de sage.
Où souffle le zéphyr d’une âme qui s’élève
Arrachée aux sillons d’une glaise épaisse
Libérée des haillons qu’à terre elle laisse.
Des mots légers et clairs qui n’ont d’autre écho
Que le vrai, que le juste, bien sûr aussi le beau
Qui nous portent plus haut que notre petitesse
Qui hébergent en eux la force des caresses.
C’est à pleines brassées que je veux les répandre
Qu’ils habillent les hommes bien mieux que des drapeaux
Qu’ils soient de beaux costumes sur tous les oripeaux
Qu’ils pansent les blessures où ils viennent s’étendre.
Le coffre en est plein, il suffit d’y puiser
Plutôt que par la haine, aller tout mépriser
Les mots c’est bien certain, sont tous à notre image
Paroles de vauriens, ou paroles de sage.

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