À rire ou à pleurer ?
Publié le 03 août 2025
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Des chansons sont à rire et d’autres à pleurer
Elles appellent un sourire ou des larmes à verser.
Mes poèmes s’inscrivent dans cette tradition
Même quand ils bousculent un peu leurs beaux jupons.
La vie nous fait parfois de sacrés croche-pieds
Qui comme dans les films en font beaucoup glousser.
Elle déroule quand même parfois le tapis rouge
Ou malheur nous envoie au plus profond d’un bouge.
Je ris lorsque le scribe se surprend à tousser
Et que sa belle page est toute éclaboussée
Je ris quand l’amoureux après le pied de grue
À la main un bouquet, reste seul dans la rue.
Tous ces petits malheurs, tous ces mauvais déboires
Sont les mêmes que ceux que avons en mémoire
Car qui n’en a pas vécu de ces contrariétés
Mieux vaut alors en rire que se mettre à pleurer.
Mais quand les gens subissent les pires catastrophes
Des tremblements de terre ou des inondations
Alors je mets aussi tout au cœur de mes strophes
L’expression que m’inspire alors la compassion.
Nous vivons tous ainsi de nos contradictions
Même quand l’heure est grave, souvent nous en rions
En dépit des menaces, l’orchestre joue à fond
Nous sommes éphémères comme des papillons.
Lorsque j’étais plus jeune mon rire était franc
De jaune il se colore avec l’âge venant
Le sourire d’avant se transforme en rictus
Je ne puis plus à l’homme donner moindre quitus.
Elles appellent un sourire ou des larmes à verser.
Mes poèmes s’inscrivent dans cette tradition
Même quand ils bousculent un peu leurs beaux jupons.
La vie nous fait parfois de sacrés croche-pieds
Qui comme dans les films en font beaucoup glousser.
Elle déroule quand même parfois le tapis rouge
Ou malheur nous envoie au plus profond d’un bouge.
Je ris lorsque le scribe se surprend à tousser
Et que sa belle page est toute éclaboussée
Je ris quand l’amoureux après le pied de grue
À la main un bouquet, reste seul dans la rue.
Tous ces petits malheurs, tous ces mauvais déboires
Sont les mêmes que ceux que avons en mémoire
Car qui n’en a pas vécu de ces contrariétés
Mieux vaut alors en rire que se mettre à pleurer.
Mais quand les gens subissent les pires catastrophes
Des tremblements de terre ou des inondations
Alors je mets aussi tout au cœur de mes strophes
L’expression que m’inspire alors la compassion.
Nous vivons tous ainsi de nos contradictions
Même quand l’heure est grave, souvent nous en rions
En dépit des menaces, l’orchestre joue à fond
Nous sommes éphémères comme des papillons.
Lorsque j’étais plus jeune mon rire était franc
De jaune il se colore avec l’âge venant
Le sourire d’avant se transforme en rictus
Je ne puis plus à l’homme donner moindre quitus.

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