À temps perdu.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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Ah ce que l’on est bien dans sa maison douillette
Quand au dehors il pleut et que l’orage guette.
Blotti dans son fauteuil et pas très loin du poêle 
Que bonne est la place, on ne bouge d’un poil.

Un livre entre les mains, un chat dans son giron
Qui y ronronne d’aise, sous de lentes caresses,
Quand à la cuisine, mijote un potiron
Avec quelques marrons, du boeuf cuit dans sa graisse.

L’automne exerce ainsi jusque dans les foyers
Son charme monotone mais combien apprécié.
Le temps y fait son œuvre, sans paraître pressé
Magie de la lenteur, quand on sait l’étirer.

Aucune agitation, du calme et du silence
Pour mieux goûter comment se passe l’existence.
Le corps est en repos, mais l’esprit est alerte
Voilà du temps perdu, mais pas en pure perte.
Pierre Jean Boutet - Logo
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