A tout instant.
Publié le 03 août 2025
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Poète dis-le moi, comment donc ferais-tu
Si tu n’avais sans cesse auprès de toi ta plume ?
Quelque moyen d’écrire les vers qui te visitent
Quand combien brièvement tout en toi ils habitent ?
Chez toi est un petit bureau trônant sous la fenêtre
Et tu viens t’y asseoir devant la page vierge
Tu saisis promptement ta plume ou ton stylo
D’où l’encre va couler, mettre tes vers à flot.
J’ai bien mieux quant à moi pour n’être pris de court
Dès lors que dans ma tête une poésie court,
J’ai sur moi à toute heure et quel que soit l’endroit
Un objet très léger qui me donne le droit
D’écrire sans tarder et de sauver des mots
Qui trottent sous mes doigts comme de vifs marmots
D’un index malhabile je tapote un écran
Et naissent sous mes yeux tous ces mots bien en rang.
Je puis même parler et dicter tous mes vers
Et il les écrira sans les mettre à l’envers.
Je préfère sous ma main les voir apparaître
Pour avoir l’illusion que j’en suis bien le maître.
Si tu n’avais sans cesse auprès de toi ta plume ?
Quelque moyen d’écrire les vers qui te visitent
Quand combien brièvement tout en toi ils habitent ?
Chez toi est un petit bureau trônant sous la fenêtre
Et tu viens t’y asseoir devant la page vierge
Tu saisis promptement ta plume ou ton stylo
D’où l’encre va couler, mettre tes vers à flot.
J’ai bien mieux quant à moi pour n’être pris de court
Dès lors que dans ma tête une poésie court,
J’ai sur moi à toute heure et quel que soit l’endroit
Un objet très léger qui me donne le droit
D’écrire sans tarder et de sauver des mots
Qui trottent sous mes doigts comme de vifs marmots
D’un index malhabile je tapote un écran
Et naissent sous mes yeux tous ces mots bien en rang.
Je puis même parler et dicter tous mes vers
Et il les écrira sans les mettre à l’envers.
Je préfère sous ma main les voir apparaître
Pour avoir l’illusion que j’en suis bien le maître.

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