À travers les mots.
Publié le 03 août 2025
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Nous posons tous des mots sur une page vierge
En espérant y voir à la lueur d’un cierge
La petite lumière qui nous dira c’est ça !
Tu as su enfin dire ce qui te traversa.
Puis nous jetons ces mots dans la mer du silence
En attendant l’écho qui lors vers nous s’élance
Pour nous dire c’est ça ! Ca parle aussi de moi
Je ressens, à vous lire, en moi le même émoi.
Dans notre solitude nous recevons ces mots
Qui nous disent, timides, que c’est de tous le lot.
Quand souvent nous n’osons prononcer des paroles
Tant nous devons rester constamment dans nos rôles.
Alors on se confie plus qu’à tout à sa page
Sentant en nous gronder comme un bruit d’orage
Puis on veut son envol, non pas comme un message,
Mais comme un simple signe de notre humble passage.
Que reste-t-il de nous que ces infimes traces
Les souvenirs de nous, souvent se disent en mots,
Quand on n’a su laisser d’œuvres plus matérielles
Avant de s’en aller vers l’improbable ciel.
En espérant y voir à la lueur d’un cierge
La petite lumière qui nous dira c’est ça !
Tu as su enfin dire ce qui te traversa.
Puis nous jetons ces mots dans la mer du silence
En attendant l’écho qui lors vers nous s’élance
Pour nous dire c’est ça ! Ca parle aussi de moi
Je ressens, à vous lire, en moi le même émoi.
Dans notre solitude nous recevons ces mots
Qui nous disent, timides, que c’est de tous le lot.
Quand souvent nous n’osons prononcer des paroles
Tant nous devons rester constamment dans nos rôles.
Alors on se confie plus qu’à tout à sa page
Sentant en nous gronder comme un bruit d’orage
Puis on veut son envol, non pas comme un message,
Mais comme un simple signe de notre humble passage.
Que reste-t-il de nous que ces infimes traces
Les souvenirs de nous, souvent se disent en mots,
Quand on n’a su laisser d’œuvres plus matérielles
Avant de s’en aller vers l’improbable ciel.

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