À travers mes paréidolies.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 9 lecture
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Une ombre sur le mur dessine un visage
Présences tout autour qui là me dévisagent.
J’en vois, souvent, partout, dans les plis d’une écorce 
Ou dans un vieux rocher, où quelques traits s’amorcent.

J’en perçois, allongé ,sur un banc, sur la plage
Dans les formes changeantes, là-haut, qu’ont les nuages.
J’en devine aussi dans les lignes du bois
Sur le parquet, au sol, qui m’y invite, parfois.

J’aime en déceler partout dans la nature 
Comme si celle-ci s’épanchait en murmures
Comme si tout, autour, me proposait au fond
Cet étrange langage, pour établir un pont.

Là un nez, une bouche, des yeux et un menton
Ici je vois un front, un profil admettons,
Là de larges épaules, ici des jambes-troncs
Ou un guerrier farouche ou un soldat teuton.

Partout des farfadets, des elfes ou des lutins
Sortis de ces légendes et des contes d’antan
Parcourez les forêts, le soir ou le matin 
Ils sont partout, patients, leur magie vous attend !
Pierre Jean Boutet - Logo

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