Accalmie.

Ce matin oh miracle je n’ai mal nulle part
Suis-je encore moi même ou bien un avatar ?
Mon corps me laisse en paix sans envoi de signaux
Comme lorsqu’il me rappelle sans faillir tous mes maux.

Il existe encore de ces moments bénis 
Où l’on est épargné par ces douleurs honnies.
Un regain de jeunesse semble imprégner mes os
Je me sentirais presque des ailes dans le dos.

Alors c’est bien curieux le regard n’est le même 
On jette à la vie des regards de Chimène.
Je me sens plus gaillard, envolés les problèmes !
J’en oublie mes bobos et mes vieux anathèmes.

Je ne le sais que trop, ça ne vas pas durer
Éphémère accalmie avant le grand retour
De ces contrariétés qu’il me faut endurer
Mais je ne boude point ce que m’offre ce jour.