Admonestation.
Publié le 03 août 2025
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Poète quand tu pleures sais tu que tu m’ennuies ?
Brandis haut ta colère sans te montrer bravache
Fustiges les puissants, et leur orgueil cravache
Afin de dissiper les ombres de ta nuit.
Poète quand tu ris en cela tu ne nuis
Chante donc ton bonheur avant qu’on ne l’arrache
Avec cet appétit, mets toi vite à la tache.
Et cesse de rimer comme bonnet de nuit.
Toi qui sais la magie qu’ont si souvent les mots
Et qui tient la baguette pour les faire danser
Qu’ils réveillent ta joie et taisent un peu tes maux.
Toi qui connais le monde, la morsure du temps
Ne nous dis au présent que tes amours d’antan
Et laisse au vestiaire ce qui donne à penser.
Brandis haut ta colère sans te montrer bravache
Fustiges les puissants, et leur orgueil cravache
Afin de dissiper les ombres de ta nuit.
Poète quand tu ris en cela tu ne nuis
Chante donc ton bonheur avant qu’on ne l’arrache
Avec cet appétit, mets toi vite à la tache.
Et cesse de rimer comme bonnet de nuit.
Toi qui sais la magie qu’ont si souvent les mots
Et qui tient la baguette pour les faire danser
Qu’ils réveillent ta joie et taisent un peu tes maux.
Toi qui connais le monde, la morsure du temps
Ne nous dis au présent que tes amours d’antan
Et laisse au vestiaire ce qui donne à penser.

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