Alerte.
Publié le 03 août 2025
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J’ai vu la goutte claire qui à la branche perlait
J’ai vu aussi briller la toile de l’araignée
Dans ce sous bois humide que les rayons perçaient
Où sur la mousse épaisse quelques fleurs s’étiolaient.
Mais je n’ai vu cette ombre qui au dessus planait
Pas plus que n’ai senti de sitôt la fumée.
Au cœur d’une clairière soudain une envolée
Porta à mes narines une odeur de brûlé.
Lorsque je me tournais par l’odeur alarmé
Je vis derrière moi la forêt rougeoyer.
Partout autour de moi des bêtes s’enfuyaient
En course bondissante, elle étaient affolées.
Je fus pris pris à mon tour de cette peur sauvage
Inscrite au profond de nos vieilles mémoires.
Celles de nos aïeux qui en ces temps lointains
Avaient leurs seules jambes pour sceller leur destin.
Nous sommes tous sensibles au danger immédiat
Car nous croyons toujours à tout ce que l’on voit
Tsunamis, incendies ou tremblements de terre
On réagit devant et plutôt ventre à terre.
Mais qu’on nous dise aussi qu’on va droit dans le mur
Qu’un danger se précise, qu’on en est même sûr.
On a beau le comprendre on ne réagit pas
Qui ne voit le péril, tout au fond n’y croit pas.
La question est alors que nous sert la raison ?
Si encore l’instinct guide seul nos actions ?
L’homo certes sapiens demeure un animal
Qui ne sait réagir s’il ne voit pas le mal.
J’ai vu aussi briller la toile de l’araignée
Dans ce sous bois humide que les rayons perçaient
Où sur la mousse épaisse quelques fleurs s’étiolaient.
Mais je n’ai vu cette ombre qui au dessus planait
Pas plus que n’ai senti de sitôt la fumée.
Au cœur d’une clairière soudain une envolée
Porta à mes narines une odeur de brûlé.
Lorsque je me tournais par l’odeur alarmé
Je vis derrière moi la forêt rougeoyer.
Partout autour de moi des bêtes s’enfuyaient
En course bondissante, elle étaient affolées.
Je fus pris pris à mon tour de cette peur sauvage
Inscrite au profond de nos vieilles mémoires.
Celles de nos aïeux qui en ces temps lointains
Avaient leurs seules jambes pour sceller leur destin.
Nous sommes tous sensibles au danger immédiat
Car nous croyons toujours à tout ce que l’on voit
Tsunamis, incendies ou tremblements de terre
On réagit devant et plutôt ventre à terre.
Mais qu’on nous dise aussi qu’on va droit dans le mur
Qu’un danger se précise, qu’on en est même sûr.
On a beau le comprendre on ne réagit pas
Qui ne voit le péril, tout au fond n’y croit pas.
La question est alors que nous sert la raison ?
Si encore l’instinct guide seul nos actions ?
L’homo certes sapiens demeure un animal
Qui ne sait réagir s’il ne voit pas le mal.

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