Amour, toujours.
Publié le 03 août 2025
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Nous étions deux gamins insouciants et joyeux
On se tenait la main, on tirait nos cheveux
Nous courions dans les bois au gré de nos souliers
Nous jouions autrefois, princesse et chevalier.
Puis les ans ont passé, tous ces ans au lycée
Les études ont chassé ces jeux primesautiers
Nous fûmes l’un et l’autre de gentils écoliers
Chacun suivit sa voie et l’on s’est éloigné.
Nous revenions parfois dans ce petit village
Où c’est de loin en loin qu’on voyait nos visages
Juste de petits signes adressés de la main
Juste de petits gestes oubliés dès demain.
Un beau jour de vacances, ce fut un jour de liesse
Le village fêtait sa vierge patronnesse
Au grand bal ce soir là nous fûmes nez à nez
Et jaillirent alors nos plus jeunes années.
Nous dansâmes en riant comme nous le faisions
Dans l’enfance bénie où tous deux nous n’étions
Que deux enfants heureux de sourire à la vie
Sans songer à plus tard et sans aucun souci.
Effacé tout ce temps à nous perdre ailleurs
Devinez ce qui alors faisait battre nos cœurs,
Comme une évidence bien trop longtemps cachée,
Nos yeux dans cette danse étaient comme scotchés.
Nous étions à nouveau dans cette jolie bulle
À retrouver enfin tous nos conciliabules
Ce langage inventé juste pour toi et moi
Pour vivre juste à deux nos tout premiers émois.
Certes nous n’avions plus la même innocence
Le sang coulait en nous dans son incandescence
Nous avons fui la fête pour en toute décence
Poursuivre en d’autre lieu une toute autre danse.
On se tenait la main, on tirait nos cheveux
Nous courions dans les bois au gré de nos souliers
Nous jouions autrefois, princesse et chevalier.
Puis les ans ont passé, tous ces ans au lycée
Les études ont chassé ces jeux primesautiers
Nous fûmes l’un et l’autre de gentils écoliers
Chacun suivit sa voie et l’on s’est éloigné.
Nous revenions parfois dans ce petit village
Où c’est de loin en loin qu’on voyait nos visages
Juste de petits signes adressés de la main
Juste de petits gestes oubliés dès demain.
Un beau jour de vacances, ce fut un jour de liesse
Le village fêtait sa vierge patronnesse
Au grand bal ce soir là nous fûmes nez à nez
Et jaillirent alors nos plus jeunes années.
Nous dansâmes en riant comme nous le faisions
Dans l’enfance bénie où tous deux nous n’étions
Que deux enfants heureux de sourire à la vie
Sans songer à plus tard et sans aucun souci.
Effacé tout ce temps à nous perdre ailleurs
Devinez ce qui alors faisait battre nos cœurs,
Comme une évidence bien trop longtemps cachée,
Nos yeux dans cette danse étaient comme scotchés.
Nous étions à nouveau dans cette jolie bulle
À retrouver enfin tous nos conciliabules
Ce langage inventé juste pour toi et moi
Pour vivre juste à deux nos tout premiers émois.
Certes nous n’avions plus la même innocence
Le sang coulait en nous dans son incandescence
Nous avons fui la fête pour en toute décence
Poursuivre en d’autre lieu une toute autre danse.

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