Amours enfantines

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 8 lecture
(0)
Quand vous dirais-je, oh! mon aimée 
Cette tendresse qui m'animait
Quand vos beaux yeux lors se posaient
Sur mon visage et se voilaient.

Je me taisais tétanisé 
N'osant parler, n'osant bouger
Et je buvais votre personne
A ce moment mon coeur résonne.

Refrain :

Petit soldat, mais pas de bois
Mon cœur il bat toujours pour toi
Je ne suis pas un fils de roi
Mon coeur, mes bras ils sont à toi.

Lors vous passiez comme déesse 
En ignorant bien ma détresse 
Je n'étais qu'un petit soldat 
Qui s'attachait à tous vos pas.

Inaccessible ma princesse
Et oubliant cette promesse
Faites alors qu'étant enfants
Nous jouions ces jeux innocents.

Refrain

Tu as grandi parmi les grands
Je suis resté moi dans les rangs
Désormais tu lèves les yeux
Vers des hommes plus ambitieux.

Mais prisonnier je suis resté 
De vos beaux yeux de ta beauté 
Vous qui m'avez ensorcelé 
Par quelques mots dans le passé.

Refrain

Et désormais je suis en laisse
A tous vos bals, que je paraisse
En garde-à-vous, tout près de vous
J'aimerais être joue contre joue.

Peut être vous souviendrez-vous
Quand vous lasserez des jaloux
De ce garçon à vos genoux
Avec qui vous faisiez les fous.

Refrain

De ce garçon un peu timide
Mais qui bravait souvent le vide
Quand il dansait haut sur un fil
Si adroit, fier et si agile.

Pour vos beaux yeux face au danger
Il sautait et fort il riait
Vous lui disiez ami chéri 
A vous serai, un jour, promis.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.