Angle mort.
Publié le 03 août 2025
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Elles restent longtemps, comme dissimulées
Dans l’angle mort au cœur de nos pauvres consciences,
Elles sont pourtant là, ont de vraies existences
Voulant être assouvies et peut être adulées.
Dans les trépidations imposées par la vie
On entend rarement la voix de ces envies
Bien trop accaparés par les tâches imposées
Lâcher un peu la prise, on ne sait pas oser.
Puis vient parfois un temps où la pression faiblit
Alors du fond de nous ce sourd appel surgit.
On prend un jour la plume un peu timidement
On soulève l’enclume sur ce besoin latent.
Au début, étonné, on les voit défiler
Comme une fontaine, on les voit s’écouler.
Les mots se précipitent tous un peu maladroits
Pour enfin s’exprimer et exiger leurs droits.
Une bonde a sauté, ils sont irrépressibles
Ils jouent enfants joyeux, même enfants terribles
Sur la page les mots dansent en sarabandes
Ils ne sont jamais seuls, ils existent en bande.
Ils découvrent le monde à travers d’autres yeux
Qui ne sont, dans ce cas, hélas, que ceux d’un vieux
Qui pose sur les hommes un regard très critique
Et qui voit la nature comme un monde magique.
Ils sont comme une voix trop longtemps réprimée
Qui se moque à présent des jeux de société
Que tous ceux qui les lisent, sachent qu’ils sont sincères
Ils débordent d’amour mais aussi de colère.
Dans l’angle mort au cœur de nos pauvres consciences,
Elles sont pourtant là, ont de vraies existences
Voulant être assouvies et peut être adulées.
Dans les trépidations imposées par la vie
On entend rarement la voix de ces envies
Bien trop accaparés par les tâches imposées
Lâcher un peu la prise, on ne sait pas oser.
Puis vient parfois un temps où la pression faiblit
Alors du fond de nous ce sourd appel surgit.
On prend un jour la plume un peu timidement
On soulève l’enclume sur ce besoin latent.
Au début, étonné, on les voit défiler
Comme une fontaine, on les voit s’écouler.
Les mots se précipitent tous un peu maladroits
Pour enfin s’exprimer et exiger leurs droits.
Une bonde a sauté, ils sont irrépressibles
Ils jouent enfants joyeux, même enfants terribles
Sur la page les mots dansent en sarabandes
Ils ne sont jamais seuls, ils existent en bande.
Ils découvrent le monde à travers d’autres yeux
Qui ne sont, dans ce cas, hélas, que ceux d’un vieux
Qui pose sur les hommes un regard très critique
Et qui voit la nature comme un monde magique.
Ils sont comme une voix trop longtemps réprimée
Qui se moque à présent des jeux de société
Que tous ceux qui les lisent, sachent qu’ils sont sincères
Ils débordent d’amour mais aussi de colère.

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