Animal, on est mal ?
Publié le 03 août 2025
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J’eusse aimé, plus que tout, être un animal
Mais lequel pourrait être pour moi idéal ?
J’ai bien pensé au lion à la belle crinière
Car des bêtes splendides ce n’est pas la dernière
Mais à ce qu’il parait ce sont surtout les lionnes
Qui chassent lorsque lui, tranquille, roupillonne !
J’ai songé à l’autruche avec ses grandes plumes
Et ses ergots puissants qui fendent les enclumes
Mais j’en ai aperçues, la tête dans le sable
Et le croupion dressé spectacle insoutenable !
J’ai ensuite été tenté par les grands singes
Mais j’avoue que j’en vois se gratter les méninges
Non point pour réfléchir mais pour chasser leurs puces
Il ne manquerait plus que moi aussi j’en eusse !
Mais bien plus redoutables sont dit-on les moustiques
Qui obligent la nuit à quelque gymnastique
J’aime bien trop dormir pour ennuyer les autres
Je n’irai point troubler cette nuit qui est vôtre.
Je pourrais pavaner doté de queue superbe
A l’image du paon en toute majesté
Mais je ne suis hélas qu’un poète en herbe
Qui recourt à des mots pour peindre la beauté.
Oh jamais un serpent ou même une araignée !
Je ne veux faire peur à de pauvres enfants.
Ou être formidable en un fier éléphant
Mais comment sans cheveux, pourrais-je me peigner ?
Stériles et troublantes sont ces cogitations
Je fais au bout du compte une constatation
Je suis moi en tant qu’homme, aussi un animal
Je dois en accepter le bien comme le mal.
Mais lequel pourrait être pour moi idéal ?
J’ai bien pensé au lion à la belle crinière
Car des bêtes splendides ce n’est pas la dernière
Mais à ce qu’il parait ce sont surtout les lionnes
Qui chassent lorsque lui, tranquille, roupillonne !
J’ai songé à l’autruche avec ses grandes plumes
Et ses ergots puissants qui fendent les enclumes
Mais j’en ai aperçues, la tête dans le sable
Et le croupion dressé spectacle insoutenable !
J’ai ensuite été tenté par les grands singes
Mais j’avoue que j’en vois se gratter les méninges
Non point pour réfléchir mais pour chasser leurs puces
Il ne manquerait plus que moi aussi j’en eusse !
Mais bien plus redoutables sont dit-on les moustiques
Qui obligent la nuit à quelque gymnastique
J’aime bien trop dormir pour ennuyer les autres
Je n’irai point troubler cette nuit qui est vôtre.
Je pourrais pavaner doté de queue superbe
A l’image du paon en toute majesté
Mais je ne suis hélas qu’un poète en herbe
Qui recourt à des mots pour peindre la beauté.
Oh jamais un serpent ou même une araignée !
Je ne veux faire peur à de pauvres enfants.
Ou être formidable en un fier éléphant
Mais comment sans cheveux, pourrais-je me peigner ?
Stériles et troublantes sont ces cogitations
Je fais au bout du compte une constatation
Je suis moi en tant qu’homme, aussi un animal
Je dois en accepter le bien comme le mal.

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