Apaisé.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 7 lecture
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Rempli de rancoeur je me suis assis
Tout au bord de l’eau du ru que voici,
Son glouglou charmant m’ a si bien ravi
Que vite mes larmes s’en furent taries.

Le chant de l’oiseau s’est mêlé au bruit
Que fait le ruisseau coulant dans son lit
Tant dis que là-haut le vent dans les branches
Répondait en moi au triste qui s’épanche.

L’humus sur lequel je m’étais posé 
Sentait une odeur de sous-bois ambré 
Les deux pieds plongés dans le courant frais
Je me sentais mieux et plus apaisé.

Mon esprit, miracle, était libéré 
Des pensées mauvaises qui hier l’encombraient,
Tout paraissait simple au sein de ces bois
Le son du ruisseau chassait mes émois.

Je serais resté plus longtemps je crois
À sentir la terre au bout de mes doigts
À humer l’arôme et les senteurs du bois
Comme si ma place était bien là, tu vois ?

Un bain de nature qui nous lave souvent
chasse les miasmes de nos vies d’avant
On puise une énergie qui tout comme un calmant
Guérit  l’ âme oppressée par un temps violent.
Pierre Jean Boutet - Logo
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