Apaisement.

Autour règne le calme, le silence apaisant 
D’une simple nature et d’un souffle de vent
En lui tout est tumulte, douleurs comme tourments 
En lui plus rien n’exulte, tout est déchirement.

A choisir il préfère les beaux déchaînements 
Quand la nature exprime tous ses débordements
Alors qu’il la contemple, serein et libéré
De ces fracas en lui qui vont tout dévaster.

Mais bien mieux l’harmonie du corps et du dehors
Quand l’esprit, c’est magie, parvient à cet accord
Des pulsations que fait le monde tout autour
Avec les battements du cœur, un doux bruit de tambour.

Des instants suspendus aussi rares que vrais
Dans nos vies trop souvent étrangères aux arrêts,
Au vide et au silence d’où naît une conscience
Qui peut chercher du sens au cœur de l’existence.

En ce jour toutefois je ne l’ai point trouvée 
Cette sérénité que j’ai tant espérée.
Demain si tout va mieux à nouveau j’essaierai
D’atteindre cet état où j’irai tout rêver.