Arbres.

Les arbres sont des flèches qui pointent vers le ciel
Vers la source infinie qu’est pour eux le soleil
Une énergie sans fin, une manne essentielle
Et ils tendent leurs bras vers ce dieu sans pareil.

Et sans courber l’échine c’est très haut qu’ils s’élèvent
Pour croître et embellir quand circule la sève.
Les arbres, le sait-on, suivent un but sans trêve 
D’être entre terre et ciel un chemin pour les rêves.

Les arbres, regardez, sont une société 
Ouverte à tous les autres, on la nomme forêt.
Ils sont pour mille vies un monde à part entière 
Où vivent en harmonie l’ombre et la lumière.

Les arbres, savez-vous, ne font jamais la guerre 
Plus pacifiques qu’eux sur terre il n’y en a guère.
Les arbres d’aujourd’hui comme ceux de naguère
Sont avant tout victimes de nos mœurs délétères.

Les arbres, voyez-vous, sont nos meilleurs alliés 
Pour limiter ces gaz qui nous font tous trembler
Respectez ces amis, ne coupez, ni brûlez
Si ce n’est pas pour vous une nécessité.

Les arbres, écoutez, sont certes silencieux
Ils ne cherchent réponse nulle part dans les cieux.
Mais ce qu’ils nous enseignent vaut pourtant tout son prix
Tant pis pour vos pareils si vous n’avez compris.