Ataviques

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 4 lecture
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La colère du ciel réveille en mes entrailles
De très anciennes peurs venues du fond des âges 
Quand l’abri n’était sûr, que s’abattait l’orage 
La survie était une constante bataille.

La pluie n’effrayait trop mais le bruit du tonnerre 
Et les furieux éclairs qui soudain fendaient l’air
La foudre terrassait des arbres gigantesques 
Sa puissance alors apparaissait dantesque.

Crépitent sur mon toit d'agressives averses
Des gouttières dégorgent des flots incessants
Les rafales ébranlent jusqu’aux arbres puissants
Du soleil ce matin et maintenant, l’inverse.

Puis parfois l’accalmie s’installe pour un temps 
Avant que de nouveau tombent des hallebardes.
Quand même l’incroyant s’écrie : que Dieu me garde !
Imaginez un peu, quel orage violent !

Sous un vernis collé sur nos fières consciences 
Gardons-nous, tout en nous, d’ataviques terreurs ?
Avons-nous tant changé, n’avons-nous même cœur 
Depuis qu’un jour les hommes ont connu mêmes peurs ?
Pierre Jean Boutet - Logo
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