Ataviques
Publié le 03 août 2025
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La colère du ciel réveille en mes entrailles
De très anciennes peurs venues du fond des âges
Quand l’abri n’était sûr, que s’abattait l’orage
La survie était une constante bataille.
La pluie n’effrayait trop mais le bruit du tonnerre
Et les furieux éclairs qui soudain fendaient l’air
La foudre terrassait des arbres gigantesques
Sa puissance alors apparaissait dantesque.
Crépitent sur mon toit d'agressives averses
Des gouttières dégorgent des flots incessants
Les rafales ébranlent jusqu’aux arbres puissants
Du soleil ce matin et maintenant, l’inverse.
Puis parfois l’accalmie s’installe pour un temps
Avant que de nouveau tombent des hallebardes.
Quand même l’incroyant s’écrie : que Dieu me garde !
Imaginez un peu, quel orage violent !
Sous un vernis collé sur nos fières consciences
Gardons-nous, tout en nous, d’ataviques terreurs ?
Avons-nous tant changé, n’avons-nous même cœur
Depuis qu’un jour les hommes ont connu mêmes peurs ?
De très anciennes peurs venues du fond des âges
Quand l’abri n’était sûr, que s’abattait l’orage
La survie était une constante bataille.
La pluie n’effrayait trop mais le bruit du tonnerre
Et les furieux éclairs qui soudain fendaient l’air
La foudre terrassait des arbres gigantesques
Sa puissance alors apparaissait dantesque.
Crépitent sur mon toit d'agressives averses
Des gouttières dégorgent des flots incessants
Les rafales ébranlent jusqu’aux arbres puissants
Du soleil ce matin et maintenant, l’inverse.
Puis parfois l’accalmie s’installe pour un temps
Avant que de nouveau tombent des hallebardes.
Quand même l’incroyant s’écrie : que Dieu me garde !
Imaginez un peu, quel orage violent !
Sous un vernis collé sur nos fières consciences
Gardons-nous, tout en nous, d’ataviques terreurs ?
Avons-nous tant changé, n’avons-nous même cœur
Depuis qu’un jour les hommes ont connu mêmes peurs ?

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