Au bistrot.
Publié le 03 août 2025
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Le poète n’ignore ni néglige les mots
Qui se disent parfois aux comptoirs des bistrots.
Il sait que la gouaille touche même au sublime
Quand le mépris bourgeois ne l’abaisse ou l’abîme.
Allez chez le bougnat, le caboulot, le boui-boui
C’est fou, c’est rigolo tous les mots qu’on y oui
Accoudez-vous eu zinc, au rade, au piano
Vous serez fort surpris qu’on y emploie ces mots.
Évitez les cabines, les gogues, les artisses
Sont pas précautionneux tous les gens qui y pissent
Commandez le taulier pour prendre une glasse
S’enfiler un canon, écluser une tresse.
Vous en verrez beaucoup rhabiller les gamins
Avoir la dalle en pente et se noircir de vin.
Si vous voulez chopper une bonne biture
Il faut les allonger, envoyer la soudure.
Et puis en repartant que soyez pauvre ou riche
N’omettez au loufiat de donner le pourliche.
Que vous vous teniez sobre ou que vous soyez raide
N’oubliez surtout pas, t’as le bonjour d’Alfred !
Qui se disent parfois aux comptoirs des bistrots.
Il sait que la gouaille touche même au sublime
Quand le mépris bourgeois ne l’abaisse ou l’abîme.
Allez chez le bougnat, le caboulot, le boui-boui
C’est fou, c’est rigolo tous les mots qu’on y oui
Accoudez-vous eu zinc, au rade, au piano
Vous serez fort surpris qu’on y emploie ces mots.
Évitez les cabines, les gogues, les artisses
Sont pas précautionneux tous les gens qui y pissent
Commandez le taulier pour prendre une glasse
S’enfiler un canon, écluser une tresse.
Vous en verrez beaucoup rhabiller les gamins
Avoir la dalle en pente et se noircir de vin.
Si vous voulez chopper une bonne biture
Il faut les allonger, envoyer la soudure.
Et puis en repartant que soyez pauvre ou riche
N’omettez au loufiat de donner le pourliche.
Que vous vous teniez sobre ou que vous soyez raide
N’oubliez surtout pas, t’as le bonjour d’Alfred !

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