Au bois joli.
Publié le 03 août 2025
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Au bois joli elle est allée
Pour s’évader de sa journée,
Pauvre servante employée
Aux cuisines du grand palais.
Quelques bribes de liberté
Volées à nuit presque tombée
Déjà la chouette hulule
Sont endormies les libellules.
Elle paraît une souillon
Vêtue de bien tristes haillons
Cheveux mêlés, joues un peu rouges
Il fait chaud au fond de son bouge.
Des éclairs fusent des piliers
La voilà bien déshabillée
La souillon de toute beauté
Se voit d’un voile enveloppée.
Une musique bientôt s’élève
Des voix murmurent à son oreille
Bienvenu à toi tu ne rêves
Nous sommes les fées tes pareilles.
Surgissent de tous les piliers
Des femmes aux blanches parures
C’est une danse endiablée
Au sein de la mère nature.
Elle s’endort dans sa fatigue
D’avoir ainsi dansé la gigue
Toute étonnée à son réveil
De voir se lever le soleil.
Elle se presse de rentrer
Elle a peur d’être en retard
Le maître pourrait la gronder
Du seigneur ce n’est qu’un bâtard.
Elle reviendra dans la clairière
Pour y retrouver ces lumières.
Jusqu’à sa mort elle espère
Y retrouver ses sœurs, ses mères.
Elle s’éteindra devenue vieille
Paisiblement dans son sommeil
On dit qu’après un soir de veille
Elle a retrouvé ses pareilles.
Pour s’évader de sa journée,
Pauvre servante employée
Aux cuisines du grand palais.
Quelques bribes de liberté
Volées à nuit presque tombée
Déjà la chouette hulule
Sont endormies les libellules.
Elle paraît une souillon
Vêtue de bien tristes haillons
Cheveux mêlés, joues un peu rouges
Il fait chaud au fond de son bouge.
Des éclairs fusent des piliers
La voilà bien déshabillée
La souillon de toute beauté
Se voit d’un voile enveloppée.
Une musique bientôt s’élève
Des voix murmurent à son oreille
Bienvenu à toi tu ne rêves
Nous sommes les fées tes pareilles.
Surgissent de tous les piliers
Des femmes aux blanches parures
C’est une danse endiablée
Au sein de la mère nature.
Elle s’endort dans sa fatigue
D’avoir ainsi dansé la gigue
Toute étonnée à son réveil
De voir se lever le soleil.
Elle se presse de rentrer
Elle a peur d’être en retard
Le maître pourrait la gronder
Du seigneur ce n’est qu’un bâtard.
Elle reviendra dans la clairière
Pour y retrouver ces lumières.
Jusqu’à sa mort elle espère
Y retrouver ses sœurs, ses mères.
Elle s’éteindra devenue vieille
Paisiblement dans son sommeil
On dit qu’après un soir de veille
Elle a retrouvé ses pareilles.

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