Au cœur de mes silences.

Quand les chairs sont en paix que point elles ne réclament 
Qu’elles ne souffrent pas de ces douleurs infâmes 
Alors l’esprit s’il veut, à loisir peut s’épandre  
Et s’il en a désir, son envol il va prendre.

Car qu’est-ce que le bonheur que l’absence de trouble ?
Une vie tourmentée ne vaudrait même un rouble
S’il n’y avait ces répits où reprendre son souffle 
S’il n’y avait de repos pour un corps en pantoufles.

Oui hors de ces dialogues incessants, nécessaires 
Quand le corps et esprit s’influencent sans cesse,
Tous ces petits signaux que nos corps nous adressent 
Tous ces ordres pressants d’un esprit volontaire,

Il existe des plages où chacun suit sa route
Le corps va son chemin sans sonner une alarme.
L’esprit pour une fois n’a à verser de larmes
Et explore des pistes pour éloigner ses doutes.

Au cœur de ces moments de paix et de silence
S’élèvent alors la voix, celle de la conscience
La mienne c’est curieux veut s’exprimer en vers
Elle me parle alors comme à cœur ouvert.