Au cœur de nos consciences.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 3 lecture
(0)
Une explosion de plus au cœur de nos consciences 
Des décombres partout, des gens dans l’indigence.
C’est là le fruit pourri de gens si corrompus
Qu’ils ne voient plus du tout à quel point l’argent pue.

Le Liban n’était qu’une image voilée 
D’un orient qui jadis avait toutes les clefs.
Puzzle là assemblé de ces communautés 
Sur une poudrière de vieux conflits larvés.

Aujourd’hui que voit-on ? Une ville détruite 
L’expression « c’est Beyrouth ! » a repris du service.
Ce n’est qu’une expression parmi tous les sévices 
Que l’homme inflige à l’homme dans sa très longue fuite.

Fuite vers l’illusion qu’il garde la maîtrise 
Une fuite en avant car il faut qu’il détruise 
Pour croître et progresser c’est du moins ce qu’il croit
Engagé comme il est sur un chemin de croix.

Alors comme toujours on cherche des coupables
Mais ceux qui des malheurs devraient être comptables 
Échapperont sans doute aux sanctions méritées 
Ne livrant à la foule que de pauvres valets.

La vie continuera mais pour combien de temps 
Au milieu des bombes dont l’homme a l’armement.
Nucléaires, climatiques ou financières 
De laquelle in fine est-il donc le plus fier ?
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.