Au delà de nos chairs
Publié le 03 août 2025
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Combien de nous déjà ont entendu ces mots :
Cela ne sert à rien, c’est coup d’épée dans l’eau.
Combien de fois déjà à ouïr quelque poème
Quelqu’un s’est écrié : ça répond aux problèmes !
À quoi ça sert la vie ? Est-ce vraiment utile ?
À quoi ça sert de vivre, nous sommes si futiles !
Faire de ce qui sert la première mesure, c’est faire de l’argent notre seule aventure.
On n’achète le rêve qui reste hors de portée
De tous les marchands d’art qui monnaient la beauté.
L’esprit quand il s’envole, et il en a besoin,
Ne court après l’utile, il ne le cherche point.
Des choses nécessaires pour sa simple survie
Il y en a bien sûr, sans réveiller l’envie
Un toit, des vêtements, à manger et à boire.
Nul pour les négliger, préférer des déboires.
Mais il y a bien plus que les besoins du corps
Au delà des questions ou de vie, ou de mort,
Il y a un espace, je ne sais où il est,
Où naviguent sans frein des milliards de pensées.
Un espace où nos rêves, nos espoirs, nos idées
S’évadent de nos corps pour mieux s’en libérer.
Où le temps n’est le même que celui de nos chairs
Où chacun peut tenter d’y voir un peu plus clair.
Mais est-ce bien utile ? Non , c’est plus, c’est vital !
Tout être y aspire, et c’est fondamental.
On existe aussi, et si ce n’est d’abord,
Parce tout ce que l’esprit crée au delà des corps.
Cela ne sert à rien, c’est coup d’épée dans l’eau.
Combien de fois déjà à ouïr quelque poème
Quelqu’un s’est écrié : ça répond aux problèmes !
À quoi ça sert la vie ? Est-ce vraiment utile ?
À quoi ça sert de vivre, nous sommes si futiles !
Faire de ce qui sert la première mesure, c’est faire de l’argent notre seule aventure.
On n’achète le rêve qui reste hors de portée
De tous les marchands d’art qui monnaient la beauté.
L’esprit quand il s’envole, et il en a besoin,
Ne court après l’utile, il ne le cherche point.
Des choses nécessaires pour sa simple survie
Il y en a bien sûr, sans réveiller l’envie
Un toit, des vêtements, à manger et à boire.
Nul pour les négliger, préférer des déboires.
Mais il y a bien plus que les besoins du corps
Au delà des questions ou de vie, ou de mort,
Il y a un espace, je ne sais où il est,
Où naviguent sans frein des milliards de pensées.
Un espace où nos rêves, nos espoirs, nos idées
S’évadent de nos corps pour mieux s’en libérer.
Où le temps n’est le même que celui de nos chairs
Où chacun peut tenter d’y voir un peu plus clair.
Mais est-ce bien utile ? Non , c’est plus, c’est vital !
Tout être y aspire, et c’est fondamental.
On existe aussi, et si ce n’est d’abord,
Parce tout ce que l’esprit crée au delà des corps.

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