Au delà des simples apparences
Publié le 03 août 2025
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Regarder quelque chose un cap, une forêt
Une plaine étalée ou un quelconque lieu
Une maison ici, là une tour de guet
Et voir bien plus que ce, que l’on a sous les yeux.
La bâtisse ou l’endroit n’est qu’un support utile
Sur lequel l’esprit place tout un passé fertile
L’histoire y a laissé des souvenirs chargés
Poètes et écrivains ont bien pu le changer.
Des émotions multiples vous saisissent alors
Sans toujours bien savoir démêler l’écheveau
On ressent seulement combien tout ça est beau
Le poète regarde tout comme un chercheur d’or.
Il se peut bien qu’alors en lui viennent des mots
Et qu’il composera des vers à leur propos
Il en marmonnera parfois la mélodie
Pour les mettre en page quand il sera chez lui.
La où tu vois un arbre, moi je vois un récit
Celui du bûcheron et de ses coups de scie
Celui de cet objet dont sera fait son bois
Celui de cette table sur laquelle je bois.
Là où se trouve un pic tout recouvert de neige
Moi je vois des drames issus de ces manèges
De ces hommes hardis qui gagnent son sommet
De ces morts avalés par d’immenses glaciers.
Et s’il n’y en a pas lors je les imagine :
Une chose peut n’être que ce qu’elle semble
Mais ne veut-elle aussi qu’au delà on devine
Ce pourquoi elle est, et pour quoi elle tremble.
Une plaine étalée ou un quelconque lieu
Une maison ici, là une tour de guet
Et voir bien plus que ce, que l’on a sous les yeux.
La bâtisse ou l’endroit n’est qu’un support utile
Sur lequel l’esprit place tout un passé fertile
L’histoire y a laissé des souvenirs chargés
Poètes et écrivains ont bien pu le changer.
Des émotions multiples vous saisissent alors
Sans toujours bien savoir démêler l’écheveau
On ressent seulement combien tout ça est beau
Le poète regarde tout comme un chercheur d’or.
Il se peut bien qu’alors en lui viennent des mots
Et qu’il composera des vers à leur propos
Il en marmonnera parfois la mélodie
Pour les mettre en page quand il sera chez lui.
La où tu vois un arbre, moi je vois un récit
Celui du bûcheron et de ses coups de scie
Celui de cet objet dont sera fait son bois
Celui de cette table sur laquelle je bois.
Là où se trouve un pic tout recouvert de neige
Moi je vois des drames issus de ces manèges
De ces hommes hardis qui gagnent son sommet
De ces morts avalés par d’immenses glaciers.
Et s’il n’y en a pas lors je les imagine :
Une chose peut n’être que ce qu’elle semble
Mais ne veut-elle aussi qu’au delà on devine
Ce pourquoi elle est, et pour quoi elle tremble.

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