Au fil du temps, au fil des mots.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
4 lecture
(0)
Le fil des jours agit tout comme un rasoir
Qui couperait vos ailes jusqu’à un dernier soir,
Et point comme on le dit, ferait un fil de laine
Qu’on tricote et travaille jusqu’à en perdre haleine.
La course contre le temps personne ne la gagne
Ce n’est qu’une illusion pour ceux qui font campagne
Pour ceux qui sont pressés de vivre un lendemain
Sans voir que c’est du sable qu’ils ont entre les mains.
Nous prenons tous nos sources dans le fleuve du temps
Sur lequel nous flottons jusqu’à cet océan
Où se noient pour toujours toutes les illusions
Celles des âmes en peine comme celles des champions.
Et ceux qui dans le vent, s’imaginent nuages
Qui croient depuis là-haut qu’ils s’en trouvent plus sages
Se dissipent aussi comme font les orages
En dépit du fracas de leurs accès de rage.
Et ceux qui croient tenir les rênes du pouvoir
Érigeant pyramides ou bien tours à leur gloire
S’effriteront plus vite que tous ces monuments
L’orgueil n’est antidote que pour de brefs moments.
Seul peut être surnage dans tout ça le langage
Qui semble n’être après tout que notre seul bagage
Véhicule marié à nos milles pensées
Garant de connaissances toujours accumulées.
Qui couperait vos ailes jusqu’à un dernier soir,
Et point comme on le dit, ferait un fil de laine
Qu’on tricote et travaille jusqu’à en perdre haleine.
La course contre le temps personne ne la gagne
Ce n’est qu’une illusion pour ceux qui font campagne
Pour ceux qui sont pressés de vivre un lendemain
Sans voir que c’est du sable qu’ils ont entre les mains.
Nous prenons tous nos sources dans le fleuve du temps
Sur lequel nous flottons jusqu’à cet océan
Où se noient pour toujours toutes les illusions
Celles des âmes en peine comme celles des champions.
Et ceux qui dans le vent, s’imaginent nuages
Qui croient depuis là-haut qu’ils s’en trouvent plus sages
Se dissipent aussi comme font les orages
En dépit du fracas de leurs accès de rage.
Et ceux qui croient tenir les rênes du pouvoir
Érigeant pyramides ou bien tours à leur gloire
S’effriteront plus vite que tous ces monuments
L’orgueil n’est antidote que pour de brefs moments.
Seul peut être surnage dans tout ça le langage
Qui semble n’être après tout que notre seul bagage
Véhicule marié à nos milles pensées
Garant de connaissances toujours accumulées.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.