Au fond de mon jardin.
Publié le 03 août 2025
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Souvent je vais pleurer, au fond de mon jardin
Auquel je livre intime, mes plus lourds chagrins
De ces poids me délivre, la tête entre les mains
D’où mes peines s’écoulent, mais renaîtront demain.
La terre sous mes pieds, l’odeur d’herbe coupée
Le frais de la rosée, les souffles parfumés
Estompent un moment, dans ce bain de nature
Les effets malheureux, des coups, des blessures.
Quand les larmes ont coulé, que je me sens lavé
Parfois mais pas toujours, je me sens plus léger
Je relève la tête, pour alors inspirer
Et ce à pleins poumons quelques goulées d’air frais.
Je reste immobile au milieu du silence
Hors les bruits de nature dont je n’ai défiance
Je vide mon esprit des tourbillons trompeurs
Je chasse toute idée, qui vient blesser mon cœur.
Seul existe ce temps, et tout ce que j’éprouve
Et là dans ce moment, enfin la paix je trouve
Envolées les questions, effacées les pressions
Je me noie dans l’instant, dans l’instant je me fond.
Lorsqu’enfin j’en ressors, après quelques minutes
Je n’ai rien résolu, mais je me sens bien mieux
Pour retourner alors, car je ne la réfute
Affronter cette vie, sans être aussi anxieux.
Combien j’ai arrosé, le jardin de mes larmes
Il n’en a point perdu, lui du moins de ses charmes
On dirait que les fleurs, dont la beauté désarme
Se sont nourries des pleurs, et de l’eau de ces larmes.
Auquel je livre intime, mes plus lourds chagrins
De ces poids me délivre, la tête entre les mains
D’où mes peines s’écoulent, mais renaîtront demain.
La terre sous mes pieds, l’odeur d’herbe coupée
Le frais de la rosée, les souffles parfumés
Estompent un moment, dans ce bain de nature
Les effets malheureux, des coups, des blessures.
Quand les larmes ont coulé, que je me sens lavé
Parfois mais pas toujours, je me sens plus léger
Je relève la tête, pour alors inspirer
Et ce à pleins poumons quelques goulées d’air frais.
Je reste immobile au milieu du silence
Hors les bruits de nature dont je n’ai défiance
Je vide mon esprit des tourbillons trompeurs
Je chasse toute idée, qui vient blesser mon cœur.
Seul existe ce temps, et tout ce que j’éprouve
Et là dans ce moment, enfin la paix je trouve
Envolées les questions, effacées les pressions
Je me noie dans l’instant, dans l’instant je me fond.
Lorsqu’enfin j’en ressors, après quelques minutes
Je n’ai rien résolu, mais je me sens bien mieux
Pour retourner alors, car je ne la réfute
Affronter cette vie, sans être aussi anxieux.
Combien j’ai arrosé, le jardin de mes larmes
Il n’en a point perdu, lui du moins de ses charmes
On dirait que les fleurs, dont la beauté désarme
Se sont nourries des pleurs, et de l’eau de ces larmes.

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