Au galop

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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Ma foi je t'aperçue, ombre insaisissable
Dans le coin de mon œil, aux formes si suaves
Toi nymphe irréelle, qui les humains le savent
Ne se montre jamais sans des raisons valables.

Comme un jour en rêves j'ai pu te surprendre
Toute nue sur la grève où je t'ai vue t'étendre 
Ma vie sera très brève dans l'espoir de te prendre
Vite que je m'élève sous une pluie de cendres.

Privilège mortel d'avoir eu connaissance
Oh moi simple mortel que de ton existence
J'en suis bouleversé ma vie n'a plus de sens
Que celui de me fondre dans ton exquise essence.

Muse ou nymphe tu sais à quel point tu m'inspires
Être privé de toi pour moi ne serait pire
Châtiment infligé alors plus ne respire
Sans toi dans mes pensées, mes moindres délires.

Nous sommes ainsi liés par ce lien improbable
Qui un jour à uni un homme à sa cavale
Je ne sais qui chevauche les phrases où les mots
Je me laisse emporter dans ce grisant galop.
Pierre Jean Boutet - Logo
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