Au revoir à mon grand frère.
Publié le 03 août 2025
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Lorsque flotte autour une ambiance si lourde
Tissée de pensées si présentes et si sourdes
Que l’on cherche ses mots pour dissiper les brumes
Que l’espoir n’est plus là, fut-ce comme une écume
Dans la chambre trop propre du nouvel hôpital
Un très proche se meurt, perd son souffle vital.
Le regard est éteint où brillait sa malice
À ses lèvres exsangues nul sourire ne se glisse.
Impuissant que je suis à calmer son angoisse
Tandis qu’il interroge, égaré, cette poisse.
J’ai ma main sur sa main en un ultime geste
Pour tenter de lui dire tout l’amour qu’il me reste.
Oui c’est là mon aîné, celui que j’aime tant
Quand bien même la vie nous éloigna souvent
Quand bien même nous étions tous deux si différents
Mon âme et mon cœur sont pris de serrements.
Combien j’aurai voulu réveiller pour nous deux
Par quelques mots complices des souvenirs heureux !
Ne me restaient hélas que des gestes muets
Alors que la morphine son esprit embrumait.
Si j’écris cette scène c’est surtout pour moi même
Pour tenter d’endiguer en moi ce flot de peine
Pour ne garder de lui d’images qui me gênent
Plutôt me rappeler avec lui dans ce poème
Nos souvenirs d’enfance et puis d’adolescence
Nos moments de partage avec nos enfants
Les fêtes de famille entre frères confiants
Tous ces moments heureux avec nos chers parents.
Tissée de pensées si présentes et si sourdes
Que l’on cherche ses mots pour dissiper les brumes
Que l’espoir n’est plus là, fut-ce comme une écume
Dans la chambre trop propre du nouvel hôpital
Un très proche se meurt, perd son souffle vital.
Le regard est éteint où brillait sa malice
À ses lèvres exsangues nul sourire ne se glisse.
Impuissant que je suis à calmer son angoisse
Tandis qu’il interroge, égaré, cette poisse.
J’ai ma main sur sa main en un ultime geste
Pour tenter de lui dire tout l’amour qu’il me reste.
Oui c’est là mon aîné, celui que j’aime tant
Quand bien même la vie nous éloigna souvent
Quand bien même nous étions tous deux si différents
Mon âme et mon cœur sont pris de serrements.
Combien j’aurai voulu réveiller pour nous deux
Par quelques mots complices des souvenirs heureux !
Ne me restaient hélas que des gestes muets
Alors que la morphine son esprit embrumait.
Si j’écris cette scène c’est surtout pour moi même
Pour tenter d’endiguer en moi ce flot de peine
Pour ne garder de lui d’images qui me gênent
Plutôt me rappeler avec lui dans ce poème
Nos souvenirs d’enfance et puis d’adolescence
Nos moments de partage avec nos enfants
Les fêtes de famille entre frères confiants
Tous ces moments heureux avec nos chers parents.

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