Au temps des barricades.
Publié le 03 août 2025
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C’était au temps des barricades et des rues dépavées
Mon coeur battait la chamade parmi des échevelés
Dans la fumée des lacrymo, des charges policières
Je criais fort tous les mots venus du temps des lumières.
Liberté pour le peuple, rendez le pouvoir
Vos mœurs à la poubelle, on veut tout avoir.
Jeunesse rebelle veut jouir sans contraintes
De vos vieux démons nous n’avons nulle crainte.
Naïfs que nous étions si nourris d’utopie
Nous ne voyions alors qui se tenait tapi
Derrière cette envie de bousculer les règles
Le capital veillait à imposer son règne.
Habile il s’abritait derrière nos demandes
De libérer les mœurs sans nous mettre à l’amende.
Eux se sont empressés de libérer l’argent
Donnant à la finance du pouvoir pour longtemps.
Depuis je me méfie de ces révolutions
Non de tous ceux qui tiennent les piques et les lampions,
Ceux là, s’ils sont sincères, ne sont souvent que pions
C’est ceux qui sont derrière, qui sont les vrais scorpions.
Je ne regrette rien du temps des barricades
C’était aussi celui où battait la chamade
De ces premiers émois pour ton charmant sourire
Celui de nos ébats et de tous nos fous-rires.
Mon coeur battait la chamade parmi des échevelés
Dans la fumée des lacrymo, des charges policières
Je criais fort tous les mots venus du temps des lumières.
Liberté pour le peuple, rendez le pouvoir
Vos mœurs à la poubelle, on veut tout avoir.
Jeunesse rebelle veut jouir sans contraintes
De vos vieux démons nous n’avons nulle crainte.
Naïfs que nous étions si nourris d’utopie
Nous ne voyions alors qui se tenait tapi
Derrière cette envie de bousculer les règles
Le capital veillait à imposer son règne.
Habile il s’abritait derrière nos demandes
De libérer les mœurs sans nous mettre à l’amende.
Eux se sont empressés de libérer l’argent
Donnant à la finance du pouvoir pour longtemps.
Depuis je me méfie de ces révolutions
Non de tous ceux qui tiennent les piques et les lampions,
Ceux là, s’ils sont sincères, ne sont souvent que pions
C’est ceux qui sont derrière, qui sont les vrais scorpions.
Je ne regrette rien du temps des barricades
C’était aussi celui où battait la chamade
De ces premiers émois pour ton charmant sourire
Celui de nos ébats et de tous nos fous-rires.

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