Au temps des enfants libres
Publié le 03 août 2025
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Il y eut savez-vous, des enfances heureuses
Quand les gamins jouaient sans craindre de barrières
Leur grand terrain de jeu, la campagne entière
Dans laquelle ils menaient, des conquêtes hasardeuses.
Vêtus de ces vieux shorts, qui résistent à tout
Bras et jambes griffés, égratignés partout
Des genoux bien cagneux, à force de ces chutes
Qu’ils faisaient en grimpant, sur de pauvres cahutes.
Criant à plein poumons, au milieu des pinèdes
Ou du haut des rochers, aux crêtes des collines
Ils étaient tous agiles, comme des arapèdes
Tous bien plus dégourdis, que ce qu’on imagine.
Des dangers y en avait, mais tous très ordinaires
Tomber de son rocher, avoir le cul par terre
Mais aucun de ces monstres qui existent aujourd’hui
Et aucun véhicule, sur les chemins d’ici.
Les parents le savaient, et n’étaient donc inquiets
Laissant les portes ouvertes, à ces enfants gâtés
Non pas par des cadeaux, ou par mille jouets
Mais parce qu’ils goûtaient, à la vraie liberté.
Ces enfants de jadis, n’étaient tenus en laisse
Ils n’étaient concernés, par les matins de messe
Qu’auraient donc ils pu dire, entendus à confesse
Ils avaient l’âge tendre, pas l’esprit à la fesse.
Ces enfants de jadis, n’avaient pourtant grand chose
Ni tablette, ordi ou ce genre de chose
Les histoires magiques, ils se les inventaient
Et y avaient chacun, un rôle à y jouer.
Ces enfants ont grandi et envolés leurs rêves
Le monde d’aujourd’hui a perdu cette sève
Celle qui nourrissait leur enfance sans trêve
Mais qui a disparu, elle s’est mise en grève.
Quand les gamins jouaient sans craindre de barrières
Leur grand terrain de jeu, la campagne entière
Dans laquelle ils menaient, des conquêtes hasardeuses.
Vêtus de ces vieux shorts, qui résistent à tout
Bras et jambes griffés, égratignés partout
Des genoux bien cagneux, à force de ces chutes
Qu’ils faisaient en grimpant, sur de pauvres cahutes.
Criant à plein poumons, au milieu des pinèdes
Ou du haut des rochers, aux crêtes des collines
Ils étaient tous agiles, comme des arapèdes
Tous bien plus dégourdis, que ce qu’on imagine.
Des dangers y en avait, mais tous très ordinaires
Tomber de son rocher, avoir le cul par terre
Mais aucun de ces monstres qui existent aujourd’hui
Et aucun véhicule, sur les chemins d’ici.
Les parents le savaient, et n’étaient donc inquiets
Laissant les portes ouvertes, à ces enfants gâtés
Non pas par des cadeaux, ou par mille jouets
Mais parce qu’ils goûtaient, à la vraie liberté.
Ces enfants de jadis, n’étaient tenus en laisse
Ils n’étaient concernés, par les matins de messe
Qu’auraient donc ils pu dire, entendus à confesse
Ils avaient l’âge tendre, pas l’esprit à la fesse.
Ces enfants de jadis, n’avaient pourtant grand chose
Ni tablette, ordi ou ce genre de chose
Les histoires magiques, ils se les inventaient
Et y avaient chacun, un rôle à y jouer.
Ces enfants ont grandi et envolés leurs rêves
Le monde d’aujourd’hui a perdu cette sève
Celle qui nourrissait leur enfance sans trêve
Mais qui a disparu, elle s’est mise en grève.

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