Aurifère.
Publié le 03 août 2025
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Le poète toujours s’efforce au meilleur
Avec une patience et un cœur d’orpailleur
Quand parmi tous les mots qui sont comme graviers
Il cherche la pépite qui va l’illuminer.
Même parviendrait-il à dénicher la perle
Qu’il n’irait pas s’en vanter comme un merle.
Quand il sait que son texte n’a souvent pas l’aura
Qu’il espère pourtant que son œuvre aura.
Tout son espoir réside dans ceux qui le liront
Qui passant au tamis ses pauvres brimborions
Y percevront parfois, briller en reflets d’or
Quelques vers qu’ils voudront lire et lire encore.
Le langage est comme un cours d’eau aurifère
Certains y trouveront de fertiles rivières
Dans lesquelles puiser sans relâche leurs vers
D’autres n’y trouveront que des filons de fer.
Avec une patience et un cœur d’orpailleur
Quand parmi tous les mots qui sont comme graviers
Il cherche la pépite qui va l’illuminer.
Même parviendrait-il à dénicher la perle
Qu’il n’irait pas s’en vanter comme un merle.
Quand il sait que son texte n’a souvent pas l’aura
Qu’il espère pourtant que son œuvre aura.
Tout son espoir réside dans ceux qui le liront
Qui passant au tamis ses pauvres brimborions
Y percevront parfois, briller en reflets d’or
Quelques vers qu’ils voudront lire et lire encore.
Le langage est comme un cours d’eau aurifère
Certains y trouveront de fertiles rivières
Dans lesquelles puiser sans relâche leurs vers
D’autres n’y trouveront que des filons de fer.

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