Autant en emporte le temps.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
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La rose en bourgeon s’éveilla à ce monde
Elle s’épanouit, jolie corolle ronde
Exhala son parfum, et rougit d’exister
Elle était si fière de sa simple beauté 

Quelle apothéose, ses pétales ourlées 
Lui faisait une robe, coquette livrée 
Elles embellissaient avec ses sœurs l’allée 
De toute cette gloire elles étaient enivrées.

Puis le vent se leva en furieuses bourrasques
Ses rafales alors firent tomber les masques
Des roses orgueilleuses ne restèrent que tiges
De leur beauté passée, oh quel triste vestige !

Qu’importe, rien ne dure, il suffit d’un moment
Où l’on vit cette vie aussi intensément, 
Pour ressentir en nous toute cette énergie 
Que le temps ou le vent emporte et ravit.

La rose a l’avantage de ne savoir jamais
À quoi ell’ doit s’attendre, elle vit sans un «  mais ».
Elle ne craint la mort et ne la voit venir
Elle n’a pas conscience de ce qu’est l’avenir.

Et nous pauvres humains qui sommes périssables
Nous savons notre sort, notre temps à la table
Nous ne savons que faire de cette parenthèse 
Même si sur ce point, existent bien des thèses !
Pierre Jean Boutet - Logo
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