Authentique.

Des femmes pilent le manioc
Dans de grand bol de bois durci
Dans le village rien n’est du toc
Juste des gestes de survie.

Sous les branches du baobab
La chaleur est plus supportable
On y a dressé une table
Pour un improbable toubab.

Devant la case principale les hommes boivent le sodabi 
Et un griot dit une histoire vêtu d’un étrange habit
Les enfants jouent dans la poussière 
Poussent un ballon sous la lumière,

Quelques chiens se disputent un os
Au loin passe un rhinocéros 
Plus de chasseurs c’est interdit
La réserve est un paradis.

Plus tard des touristes viendront
Pour un safari de saison
Il faut se faire une raison
Ce pays devient leur maison.