Autruches.

Il va le nez baissé, l’esprit à ses problèmes 
La tête dans le sable, centré sur son nombril
Sa vie est un combat, elle n’est pas facile
S’intéresser aux autres, il en a trop la flemme.

Il va la tête haute, dans cette vie qu’il aime
Tout le temps en été, de mai jusqu’en avril
Il sillonne le monde, en avion c’est facile
Les angoisses des autres, ça ne le rend pas blême.

Ainsi va le monde et ses milliards d’autruches
Qui font tout comme hier, abeilles dans leur ruches
Sans trop se soucier de ce qui les attend.

Ainsi vont les affaires que les hommes d’argent
S’obstinent tous à faire, sans le souci des gens 
Et pour changer tout ça, est-il encore temps ?