Avant que le rideau ne tombe.
Publié le 03 août 2025
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Un monde qui s’écroule n’est un joli spectacle
Sauf peut être pour ceux qui y voient un obstacle
Espérant du chaos le voir plus beau renaître.
Je n’ai pas quant à moi, envie de m’en repaître.
Je m’en irai avant que le rideau ne tombe
Est-ce le meilleur choix ? J’en rirai dans ma tombe.
Plutôt tout emporter ce que fut son meilleur
Que de voir se faner jusqu’aux dernières fleurs.
Les hommes ont eu le temps d’apprendre leurs leçons
Mais ils ont conservé leurs mauvaises façons.
C’est toujours des querelles, des histoires d’ego
L’homme n’accepte pas les autres comme égaux.
Comme je fus naïf de croire en la raison
Elle ne pèse guère devant les émotions.
C’est jusque dans nos veines que coule le poison
De violence et de haine, il renaît à foison.
Je m’en irai avant, tirant ma révérence
J’ai autant que j’ai pu accompagné sa danse
Et je m’en suis réjouis tant que dans la nature
Je pouvais oublier les tristes aventures.
Mais les villes grignotent comme autant de cancers
Les quelques espaces vierges pour les rendre déserts.
Même nos libertés se voient mises en cage
Ce ne sont là c’est sûr que de mauvais présages.
Alors je saluerai d’un grand coup de chapeau
Ce monde en mémoire qui semble encore si beau
Je ne veux conserver que les seules images
Quand l’amour et l’espoir m’emmenaient en voyage.
Sauf peut être pour ceux qui y voient un obstacle
Espérant du chaos le voir plus beau renaître.
Je n’ai pas quant à moi, envie de m’en repaître.
Je m’en irai avant que le rideau ne tombe
Est-ce le meilleur choix ? J’en rirai dans ma tombe.
Plutôt tout emporter ce que fut son meilleur
Que de voir se faner jusqu’aux dernières fleurs.
Les hommes ont eu le temps d’apprendre leurs leçons
Mais ils ont conservé leurs mauvaises façons.
C’est toujours des querelles, des histoires d’ego
L’homme n’accepte pas les autres comme égaux.
Comme je fus naïf de croire en la raison
Elle ne pèse guère devant les émotions.
C’est jusque dans nos veines que coule le poison
De violence et de haine, il renaît à foison.
Je m’en irai avant, tirant ma révérence
J’ai autant que j’ai pu accompagné sa danse
Et je m’en suis réjouis tant que dans la nature
Je pouvais oublier les tristes aventures.
Mais les villes grignotent comme autant de cancers
Les quelques espaces vierges pour les rendre déserts.
Même nos libertés se voient mises en cage
Ce ne sont là c’est sûr que de mauvais présages.
Alors je saluerai d’un grand coup de chapeau
Ce monde en mémoire qui semble encore si beau
Je ne veux conserver que les seules images
Quand l’amour et l’espoir m’emmenaient en voyage.

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