Avec leurs fils de soie.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 3 lecture
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Il en pleut à pleins seaux à l’appel de ma plume 
Je ne les ai puisés dans l’almanach Vermot
Il me suffit plutôt que dans mon coeur s’allume

Cette petite flamme où viennent se rassembler
Comme s’il faisait froid dans les lieux où ils sont 
Ils aiment la lumière à ce qu’il m’a semblé 
Puis-je leur refuser la chaleur des chansons

Les voilà qui s’agitent et se trémoussent même 
Avides d’attirer l’attention du poète 
Je les prends comme ils sont, à la volée peut être 
Je leur ai fait confiance, puisqu’ils disent qu’ils m’aiment.

Ils savent où ils vont et ce qu’ils veulent dire
Leur manifestation n’est ce qu’il y a de pire
Ils sont juste teintés de mes propres émotions 
Dont ils jouent, les gredins, à leur seule façon.

Je ne suis qu’un jouet qui garde l’illusion 
De tirer les ficelles, quand je ne suis qu’un pion
Les mots ont existé avant que je ne sois
Je ne tisse leurs toiles qu’avec leurs fils de soie.
Pierre Jean Boutet - Logo
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