Barbecue.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 5 lecture
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Des corps étendus sur le sable
Pour y brunir pour ceux capables 
Pour y rougir, c’est intenable
Pour des peaux qui sont bien trop pâles.

Le bord de mer l’été n’est qu’un immense étalage 
De chairs répandues ça et là, le long des plages.
Chasse au tissu tout se dévoile 
Qu’on soit ou non sous une toile.

Sur la plage le soleil joueC’est déjà le milieu du jourEt si j’ai du rose aux jouesC’est qu’on se croirait dans un four.
Sur la plage le soleil joue
C’est déjà le milieu du jour
Et si j’ai du rose aux joues
C’est qu’on se croirait dans un four.

Abondance de bras, de jambes
De seins, de fesses en dithyrambes 
Plus de complexe à s’exhiber
Qu’on soit mémé ou bien bébé

On appelle cela liberté 
Tous les tabous sont envolés 
Puisqu’on est là pour se baigner
Est banale la nudité.

Sur la plage le soleil joueC’est déjà le milieu du jourEt si j’ai du rose aux jouesC’est qu’on se croirait dans un four.
Sur la plage le soleil joue
C’est déjà le milieu du jour
Et si j’ai du rose aux joues
C’est qu’on se croirait dans un four.

Si les canons de la beauté 
Se trouvent là bien bousculés 
Elles ne comptent ces différences 
Il n’y a plus ni gêne ni souffrance.

Le bord de mer à cette chance
Que la mer efface les traces 
En quelques heures de l’affluence, 
De la sueur des foules qui passent.

Sur la plage le soleil joueC’est déjà le milieu du jourEt si j’ai du rose aux jouesC’est qu’on se croirait dans un four.
Sur la plage le soleil joue
C’est déjà le milieu du jour
Et si j’ai du rose aux joues
C’est qu’on se croirait dans un four.
Pierre Jean Boutet - Logo
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