Bascules.

Il suffira d’un mot pour rompre le silence
Pas plus qu’un simple geste pour briser la confiance
Juste un baiser pour casser l’impatience
Un pauvre dernier souffle en fin d’une existence.

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Un simple mot suffit pour faire poésie 
Il y faut un mot fort qui exprime la vie.
Un simple cri souvent en scellera le sort
Quand ce cri est celui qui évoque la mort.

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Une seconde c’est tout qui fait que tout bascule
Ni retour en arrière, ni salvateur recul. 
Tout une vie qui change dont on n’a fait calcul 
Pas même un point final, une simple virgule.

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Un regard fugitif, deux yeux qui soudain brillent 
Comme un fanal joyeux qui dans le gris scintille.
Un regard vient plonger dans le cœur une vrille 
Et c’est tout un destin qui à l’instant vacille.

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Un parfum, une odeur qui soudain vous taquine
Qui éveille des choses au delà des narines.
Qui plonge en mémoire comme dans une mine
Et remet en surface des émotions intimes.