Beaucoup ont célébré mieux que moi la lumière

Dont les rayons du cœur réchauffent notre vivre
Tant d’autres ont chanté, psalmodié des prières 
Pour appeler sur eux la chaleur d’un sourire.

Qui n’a déjà pleuré sur la perte affreuse
Privé de ce foyer qui irradie ses jours 
Qui n’a lors fait entendre son âme malheureuse
Quand il avait perdu à jamais son amour ?

S’il y a quelque chose qui elle jamais ne change
C’est bien ce grand besoin que l’on a d’être aimé 
Je crois qu’il n’y a personne pour trouver ça étrange 
Dès lors que dans son cœur, cette graine a germé.

Fragiles sont les hommes, combien faibles ils sont
Lorsqu’ils veulent ignorer tous leurs amours semblables
Jamais ne sont si forts, jamais si bons ils sont
Que quand ils reconnaissent en l’autre leur semblable.

Beaucoup ont célébré mieux que moi cet amour
Qui transforme le monde et tout ce qui est autour
Pourquoi alors les hommes n’entendent ce discours
Pourquoi s’obstinent-ils à y demeurer sourds ?