Beauté tu nes première.
Publié le 03 août 2025
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Tu fus, tu es, à tout âge ou époque
Celle dont personne jamais ne se moque
Celle dont beaucoup au contraire se toquent
Même si bien souvent, tu demeures équivoque.
On te chante, on te loue, on se jette à tes pieds
Et tu n’as pour cela nul besoin de parler
Juste à te laisser admirer, contempler
Tu restes une reine qu’on ne cesse d’aimer.
Tu n’as rien fait pour ça, tu es bien un mystère
Qu’on déplace une ligne, la magie disparaît
D’où vient cette harmonie qui t’amènes à plaire
Pourquoi l’œil se complaît à tant la caresser.
Étrange paradoxe que même dans l’horreur
Tu arrives à briller de bien douteux reflets
Il est des équinoxes où viennent s’annuler
La lumière des anges et les pires noirceurs.
Car tu n’existes pas, car c’est l’œil qui te fait
Sans lui tu n’es plus rien, tu n’as d’utilité
Un coucher de soleil à beau être splendide
Il ne prend de valeur que pour un œil avide.
Tu es une émotion mais es-tu là plus belle ?
Tu appelles question, mais je préfère celle
Qui me pousse à aimer sans qu’il y ait de raison
Beauté tu n’es première au cœur de ma maison.
Celle dont personne jamais ne se moque
Celle dont beaucoup au contraire se toquent
Même si bien souvent, tu demeures équivoque.
On te chante, on te loue, on se jette à tes pieds
Et tu n’as pour cela nul besoin de parler
Juste à te laisser admirer, contempler
Tu restes une reine qu’on ne cesse d’aimer.
Tu n’as rien fait pour ça, tu es bien un mystère
Qu’on déplace une ligne, la magie disparaît
D’où vient cette harmonie qui t’amènes à plaire
Pourquoi l’œil se complaît à tant la caresser.
Étrange paradoxe que même dans l’horreur
Tu arrives à briller de bien douteux reflets
Il est des équinoxes où viennent s’annuler
La lumière des anges et les pires noirceurs.
Car tu n’existes pas, car c’est l’œil qui te fait
Sans lui tu n’es plus rien, tu n’as d’utilité
Un coucher de soleil à beau être splendide
Il ne prend de valeur que pour un œil avide.
Tu es une émotion mais es-tu là plus belle ?
Tu appelles question, mais je préfère celle
Qui me pousse à aimer sans qu’il y ait de raison
Beauté tu n’es première au cœur de ma maison.

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